Ce n'est pas un film en soi.
Disons que nous sommes dans le rêve d'un adolescent commun. Il rêve de quoi ? grosses voitures, actes sans conséquences, pleins de seins partout, d'expérimenter des produits sans bad trip et être le plus célèbre et le plus séduisant.
Tous les fantasmes ado se retrouvent dans un condensé vitaminé dans une musique qui lui ressemble.
Project X est sans doute plus sociologique qu'il n'y paraît. Sans le vouloir, évidemment. On a sans doute voulu faire un film cocaïné un peu trash pour attirer les djeuns et faire hurler les parents.
Voilà, peut être que si vous le regardez comme le rêve d'un ado, on parvient mieux à l'apprécier, à en sentir le déraisonnable, la dynamique chaotique sans conséquence.
Ce n'est pas non plus le chef d'oeuvre d'une génération mais il ne prétend pas l'être. Un rêve, rien qu'un rêve nourris du refoulé d'un ado boutonneux...