Raiponce
6.9
Raiponce

Long-métrage d'animation de Byron Howard et Nathan Greno (2010)

Il était une fois une gentille petite princesse qui fut enlevée par une méchante sorcière qui se fit passer pour sa mère. Celle-ci souhaitait pouvoir user, pour son seul profit, des pouvoirs régénérants de la chevelure de sa captive et vivre ainsi fort longtemps. Elle la retint dans une tour érigée au fin fond d'une vallée perdue. Mais un malandrin au cœur de lumière s'en vint passer par là et le rêve secret de la jeune fille put éclore...

Dans ce Disney pétri de bonnes intentions, on retrouve un graphisme rond, net, de nature enfantine propre à enchanter les bambins. Les robes sont roses et les atours charmants. Les animaux sont nos amis et font preuve d'un grande intelligence, qu'il s'agisse d'un fougueux destrier ou d'un caméléon (?). Ce dernier semble s'être égaré dans une contrée pourtant bien peu exotique. La traduction de son nom est en revanche proprement surprenante, à hurler de rire : Pascal. Mais quelle pensée à pu traverser le traducteur ? Celle de Pascal... (!) Il remplit cependant avec brio son rôle comique et nous régale, à l'instar du cheval, de nombreuses facéties.

Les personnages sont bien campés, à commencer par la méchante sorcière, perverse à souhait dans son entreprise de manipulation. Le héros (un gars au poëlle) et l'héroïne (un fille au poil) font partie des personnages réussis dans l'immense galerie de personnalités développée par la firme du bonheur depuis des décennies. Les gros bras, seconds rôles et animaux fonctionnent à merveille. L'animation est fluide, dynamique et sans temps morts. Même les chansons, qui d'ordinaire m'horripilent par leur mièvrerie, passent ici sans provoquer de colique douloureuse. La scène de la taverne où Raiponce séduit son auditoire avec son "moi j'ai un rêve ! " est particulièrement truculente. Disney utilise ses ressorts comiques habituels et la magie opère. Les visuels, je pense à la scène des lanternes, sont magnifiques et pourront offrir leur petit instant d'émotion à toute la famille. L’histoire n'étant pas trop tirée par les cheveux, le scénario se suit sans ennui jusqu'au "happy end " final habituel.

Disney ne réussit pas toujours son coup dans ses productions. Ici, le ton est relativement juste (du moins à mon goût) et l'entreprise, même si ce n'est pas son meilleur animé, vend bien son bonheur en pellicule.
Il serait dommage de ne pas en profiter. Alors chantez avec elle "moi, j'ai un rêêêve (bis) !!!"
Apostille
7
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le 28 déc. 2013

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Apostille

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