Une franche Rangolade

Sur ce jeu de mot bien moisi parlons un peu de cette excellente suprise qu'est Rango.

Film d'animation 3D réalisé par Gore Verbinsku (le papa des Pirates des Caraibes ou de La Souris). Le film fait un peu David dans un monde dominé par pixar et le copycat Dreamworks. Et pourtant, il prouve avec brio qu'il n'y a pas besoin de faire partie de ses deux studios sus cité pour pondre un film jouissif.

On y suit Rango, caméléon en plein crise d'identité, qui se retrouve dans une ville du désert de Californie tout droit sortie d'un western avec son bar, ses bandits, son maire louche etc. Le problème est qu'il y a pénurie d'eau et que dans le coin ne pas avoir d'eau c'est la mort (au sens propre). Voila que notre caméléon fraîchement débarqué va s'improvisé terreur de l'ouest, sauveur, héros et shérif et promet de ramener l'eau. Sous des atours simplistes, l'histoire est rondement mené et assez fine pour qu'on veuille la suivre avec plaisir. Les personnages, comme dans tout western, sont caricaturés et l'animal choisi colle souvent bien. Le tout est ponctué d'un humour subtil et pas forcé qui fait plaisir.
On a droit a de belles scènes d'actions sacrément dynamique et sympa.
Ce qui nous amène au dernier point : le film est à tomber de beauté et même s'il n'égale pas certain Pixar sur l'aspect esthétique, la technique est sublime et sert parfaitement le film.

Au final, on sors satisfait et on se dit qu'on suivra de plus près les prochaines productions du studio.