Rango ressemble à un film pour enfants, remasterisé par des cinéphiles biberonnés aux westerns-spaghetti et aux aventures barrées d'un Hunter S. Thompson (Las Vegas Parano).
On goûte à la poussière âcre du désert, on grimace devant le grain de peau tanné des hurluberlus de Poussière-ville et la fresque est époustouflante de réalisme. Chaque personnage de Rango est patiné à l'épreuve de cette vie aride, les délires visuels sont légion et le rendu esthétique est à tomber.
Tour à tour cocasse, pathétique, poétique ou mystique, Rango est plus qu'une animation, c'est un vrai film.