Evidemment gangrené par Disney et ses usines à bonheur, Rebelle pue l'évincage d'idées et le nivellement par le bas. Aucune seconde lecture possible, le film tombe dans d'innombrables écueils scénaristiques et fout les pieds dans les plats dont Pixar savaient avant se jouer.
Que ce soit le lieu choisi, l'époque ou les personnages, tous sonne aussi creux qu'une cruche vide. Le film repose sur UN SEUL twist et c'est pas un cheveu sur la soupe mais la touffe entière de Mérinda qui tombe dans le potage.
Moralisateur jusqu'à en mourir, Rebelle n'a rien d'un film sur une éventuelle émancipation de la femme et le dénouement du fil(m) tient autant à un retour en arrière culturel et artistique qu'à une meuf qui verrait son destin (puisqu'elle parle de ça tout du long, putain) s'illuminer à l'achat d'un lave vaisselle.
Les seules qualités que l'on retiendra finalement de la séance seront d'ordre technique, de qualité d'animation et de décor.