Resident Evil : Afterlife est l’image même du film que je vous conseillerai d’éviter, et ce non sans diverses raisons ; en effet, tout d’abord il faut bien noter le fait que je ne sentais absolument pas ce quatrième volet, celui-ci étant dans la totale lignée de ses prédécesseurs, dont le niveau n’était alors pas… brillant.
Et pourtant, du fait d’un foutu hasard devrais-je dire, voilà que je me retrouve devant un cinéma avec divers amis tenant à le voir ; la logique se faisant, et contre ma réticence, nous allons voir ce fameux Resident Evil, et après l’achat de superbes lunettes 3D gonflant un peu plus le prix de ma place, me voici installé pour un spectacle que je ne suis pas près d’oublier…
En premier lieu, sachez que tout bon fan des jeux vidéo de la saga RE doit en théorie ne pas trouver les films très… fidèles, le premier opus amorçant immédiatement une histoire revisitée de la version vidéoludique.
Deuxièmement, si ses aînés se laissaient regarder scénaristiquement malgré tout (enfin pas le numéro deux), il n’en est pas de même pour ce nouvel film, qui fait preuve d’un vide scénaristique incommensurable, et c’est peu dire !
Et même si certains auront à cœur de souligner que Paul W. S. Anderson a inclu de nombreuses références du jeu RE5 dans son film, il n’en reste pas moins qu’en s’insérant dans l’incroyable farce qu’est le scénario d’Afterlife celles-ci n’en deviennent qu’atrocement ridicules, ce qui est plutôt triste dans le fond…
Sinon accordons quelques palmes aux divers personnages, qui pour la plupart superbement recherchés, nous offre un spectacle bien ubuesque ; Alice reste la meilleure de toute, ou l’inutilité incarnée ; et que dire de Chris Redfield !
Franchement je n’ai rien contre Wenworth Miller, je l’apprécie même beaucoup après Prison Break (saison 1 forever), mais il n’a absolument pas la carrure pour camper le fameux personnage dernièrement mis en action dans le RE5…
Bon, puis concernant les scènes d’actions il y a aussi de quoi rire (mal)heureusement, et ce n’est pas la 3D qui va rehausser le niveau (si ce n’est celui du prix de la place…).
Bon je vais m’arrêter là, et conclure avant de détruire un peu plus ce chef d’œuvre désolant, et j’ajouterai qu’au moment d’effarement total (devant la qualité indéniable de ce long-métrage) ont succédé par moment quelques petites pointes d’ennui sympathique dans le fond si l’on doit les comparer à RE Afterlife…
En bref fuyez-le, c’est une abomination !