Robin des bwaaaaaaahahahaa
Tout ce que je connaissais de Robin des bois jusqu’alors, c’était le renard de Disney et sa bande de joyeux lurons, autrement dit pas grand-chose. Je partais donc dans un état d’esprit assez neutre sur le personnage mais avec un apriori positif au vu des précédentes collaborations de l’acteur et du réalisateur (genre « Une Grande année »). Mais sans être un énorme étron, cette Crowe-Scott ne m’a pas emballé.
Il manque de souffle, de scène vraiment épique. Les batailles ne sont pas toujours très lisibles. Le réalisateur nous avait habitué à mieux (genre « Une Grande année »)… Puis globalement, ça traîne un peu en longueur et l’histoire de Robin Longstride et de ses compagnons ne m’a pas passionné…
Sinon depuis Gladiator, Russell devait bien avoir les crocs et est devenu ventripotent. Le personnage de Galadriel déguisée en laitière me semble peut être un poil en avance sur son temps dans le genre femme de poigne. Quoi que la Pucelle arrivera en France une grosse centaine d’années plus tard, quel macho fais-je. Pour continuer sur le décalage avec le 12ème siècle, Ridley a choisi un acteur guatémaltèque-cubain-français-israélien pour jouer le prince Jean. Mark Strong campe un Joker chauve sympathique dans le genre antipathique (ce sombre enculé va même jusqu’à tataner la gueule de l’Exorciste, devenu un peu infirme entre temps. Aucun respect pour ses ainés.).