Martiniiiiiiii !

Je savais que Seth Green était un type bien, Oz roxait du poney dans Buffy contre les Vampires.

De la série Robot Chicken, je n'ai vu que celui de Star Wars, et ma foi, j'ai beaucoup ri. Pour une parodie de Star Wars, c'est carrément jouissif. Spaceballs c'est pas trop mal, mais c'est un peu lourdingue. Et ça vieillit plutôt mal.

Robot Chicken : Star Wars, c'est des gars qui jouent à la poupée. Sans fil conducteur, on est confronté à une succession de gags étalés sur toute la trilogie (et un peu la prélogie, même si beaucoup moins), qui se moque gentiment des répliques cultes (mention spéciale pour le gag de l'amiral Ackbar, et si vous n'arrivez pas à deviner la réplique parodiée, je vous conchie), des scènes clés, des personnages (surtout Palpatine... peut-être un peu trop détourné du perso original sur le coup), des situations.
Les gars qui ont fait ce truc aiment Star Wars et ça se sent. On ne peut pas le regarder sans avoir une connaissance approfondie des films, sans être fan, quoi, confere le titre de ma critique. Ce n'est pas une parodie grotesque qui se contente d'ajouter des blagues de cul, de faire tomber des personnages à la renverse. C'est vraiment l'univers qui est repris et détourné.

Ah, et messieurs et mesdames (girls like Star Wars !) les puristes, Seth Green et ses potes ont réalisé votre souhait le plus cher : au beau milieu de ce florilège de gags, JAR JAR BINKS MEURT.

Je répète : JAR JAR BINKS MEURT.

Alors foncez le voir.