Un commencement émouvant.

Premier grand film et révélation de Sylvester Stallone . Rocky est une petite merveille qui contredis le contexte cinématographique de l'époque .
Là ou le héros doit être sur de lui, Rocky est hésitant, timide, maladroit.
Là ou le héro doit être fort, presque invulnérable, Rocky lui, est un perdant, mauvais boxeur, mauvais drageur et limité intellectuellement.
Là ou le héro doit être gentil, Rocky tabasse pour récupérer l'argent pour un prêteur sur gages.Job pas très reluisant.
Là ou le héro doit gagner d'une façon certaine et évidente, le boxeur gagne péniblement, de manière subtile. Adrianne ne succombera véritablement qu'après une interminable drague maladroite. Rocky ne gagnera pas son match contre Apollo creed ( malgré une victoire pour lui même, évidemment ).

Pourtant Rocky fédère depuis des dizaines d'années. Il représente le citoyen moyen qui se bat. Qui n'a pas toutes les cartes en main mais combat contre lui même, ses doutes, ses faiblesses. Et ces cette faiblesse qui est touchante tout au long du film.
Rocky n'est pas un film de Van Damme ou le suspense réside dans la victoire contre le méchant mais dans l'accomplissement de surmonter ses défauts, ses propres obstacles, peu importe la finalité.
Rocky n'est donc pas véritablement un film de boxe, mais une histoire humaine touchante grâce à un acteur humble et sensible comme son personnage à cette époque ( Stallone a ecrit le scénario, s'est battu pour trouver l'argent de ce film ).