Non, Oliver Stone n'est pas mort !

M'ayant laissé sur ma faim depuis bon nombre d'années ("W" : trop de blabla pour pas grand chose au final, "World Trade Center" : mouais..., "Alexandre" : une plaisanterie), il faut remonter à 1997 avec le sous-estimé "U-Turn" pour citer le dernier Oliver Stone à m'avoir vraiment procuré quelque chose. Depuis, le néant et je faisais parti de ces nombreuses personnes qui pensaient que la magie d'Oliver Stone était désormais derrière lui (comme quoi, y'a que les cons qui ne changent pas d'avis...)

L'affiche de "Savages" me faisait déjà très envie & ne savant pas grand chose du synopsis et n'ayant même pas jeté un coup d'oeil à la bande-annonce, j'ai donc décidé de me rendre dans la salle de ciné la plus proche afin de me faire une petite idée du dernier bébé du réalisateur oscarisé du cultissime "Platoon"... et là, 130 minutes démentielles !

Le film m'a laissé sur le carreau de par la mise en scène toujours aussi efficace de sieur Stone, l'histoire de ces deux dealers de marie-jeanne prêts à tout pour sauver la fille qu'ils aiment éperdument, même à foutre un boxon monstre dans un cartel mené de main de maître de par une mexicaine qui a peur de vieillir (scénario clairement improbable dans la vraie vie mais on est là pour s'éclater avant tout et puis c'est vrai quoi, quel mec n'a pas rêvé un jour de s'amouracher d'une nana avec son meilleur pote^^) les personnages sont tantôt hystériques (merveilleuse Salma Hayek, John Travolta qui cabotine à taquet...un régal), tantôt tétanisants (Benicio Del Toro en tête) et la BO est vraiment sympa.

S'ajoutent à cela un Taylor Kitsch à des kilomètres de "John Carter", une Blake Lively belle à se damner et le jeu particulièrement brillant de Aaron Johnson (talent à surveiller depuis "Kick-Ass" que j'avais particulièrement apprécié). J'étais également tout get's de voir Emile Hirsch apparaître dans le casting de ce qui est pour moi le film le plus déjanté de cette rentrée 2012.

Mon Oliver Stone préferé à ce jour (ex-aequo avec "Platoon") et assurément dans mon top 10 de 2012 à la fin de l'année. Le pied !