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Colombiana.
Je vais vraiment finir par croire qu'Oliver Stone est bien mort. Pas que le cinéaste ai été parfait dans le passé, loin de là, mais des films comme "Platoon", "The Doors" ou "Salvador", malgré leur...
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le 1 oct. 2013
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Savages par Crockett
D'aucuns diront que les années 2000 ont sonné le glas d'Oliver Stone, cinéaste américain de la contemporanéité. À ceux-ci l'on peut répondre non.
Elles nous ont même offert ce qui est certainement son plus grand film, - et paradoxalement l'un des plus incompris de sa carrière - Alexandre. Une oeuvre totale, monumentale et chargée de fruit et de fureur. Après ce qui peut-être considéré comme l'oeuvre d'une vie, World Trade Center, W. et Wall Street : Money Never Sleeps peuvent paraître anecdotiques. Ils sont pourtant ses films les plus actuels et le témoignage d'un remodelage formel et stylistique étonnant. Si tous ne sont pas réussis, ils constituent néanmoins d'intéressants objets n'analyse sociologique.
Il en va de même pour Savages. Nouvel variation sur le thème du pouvoir, Savages extériorise ce qui demeurait sous-jacent dans ces précédents films. La forme reprend le dessus et tente, en vain de s'imposer. Elle n'en demeure pas moins aussi illusoire que le pouvoir exercé par le cartel de Baja dirigé par Elena.
Savages se complaît dans sauvagerie formelle à l'image de ses personnages ; désordonnée, inégale et relativement vaine. Stone n'a rien perdu de son cynisme.
Elles nous ont même offert ce qui est certainement son plus grand film, - et paradoxalement l'un des plus incompris de sa carrière - Alexandre. Une oeuvre totale, monumentale et chargée de fruit et de fureur. Après ce qui peut-être considéré comme l'oeuvre d'une vie, World Trade Center, W. et Wall Street : Money Never Sleeps peuvent paraître anecdotiques. Ils sont pourtant ses films les plus actuels et le témoignage d'un remodelage formel et stylistique étonnant. Si tous ne sont pas réussis, ils constituent néanmoins d'intéressants objets n'analyse sociologique.
Il en va de même pour Savages. Nouvel variation sur le thème du pouvoir, Savages extériorise ce qui demeurait sous-jacent dans ces précédents films. La forme reprend le dessus et tente, en vain de s'imposer. Elle n'en demeure pas moins aussi illusoire que le pouvoir exercé par le cartel de Baja dirigé par Elena.
Savages se complaît dans sauvagerie formelle à l'image de ses personnages ; désordonnée, inégale et relativement vaine. Stone n'a rien perdu de son cynisme.
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le 29 sept. 2012
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