J' aime particulièrement la manière dont kubric joue avec la légèreté et la volatilité de sa caméra, et ça dès les premiers plans ou on distingue sa voiture jaune déambuler dans ce décor immense et il faut le dire idyllique.
Il nous perturbe et nous promenne a travers des multitudes de cadres situationnels qui se répètent, chacun dévoilant un peu plus la folie rouge meurtrière du héros.
on forme dans notre esprit et notre mémoire l'empreinte de ce couloir vaste inondé de sang, ce qu'on appelle l'art de la mémoire.
( D'ailleurs la couleur rouge lui est beaucoup associée tout le long du film)
Il nous met mal à l'aise avec un cut presque trop agressif omniprésent même dans les dialogues les plans de caméra sont largement soignés et parallèles aux lignes de la pièce. Au moment où nous arrivons à la scène "redrum", nous voyons l'action d'étrange, sous d'obliques angles.
tous ses jeux avec les visages cachés, les jeux de mots, les fautes d'orthographe, les assimilations
Bref ce n'est pas seulement un portrait de la famille dysfonctionnelle, mais de du dysfonctionnement de la société.
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