Avec un sujet aussi atypique que réaliste le film prend le parti de l'humour pour traiter la complexité d'un donneur de sperme confronté à ses 533 enfants.
Les canadiens prouvent une fois de plus que l'humour et bon sentiment peuvent marcher sans forcément forcer le trait. Alors qu'on pourrait croire à un scénario convenu, celui-ci ne se répète pas et guide le spectateur au rythme de David, mec paumé qui veut reprendre sa vie en main malgré des déboires familiaux et sentimentaux houleux par dessus lesquels vont s'ajouter un recours en justice pour que ses enfants biologiques puissent connaître son identité.
On rit beaucoup des situations, et je vous accorde qu'on glisse un peu trop souvent dans les bons sentiments, jusqu'à parfois avoir la petite larme à l’œil, mais quand bien même que la vie est facile, que quelques détails soient téléphonés, le film fait tellement du bien qu'on en oublie ces petits détails qui nous forcent la main.
De bons acteurs, et ceux même dans les second rôles, un accent canadien toujours aussi savoureux et des répliques drôles, que demander de plus. Sans compter un sujet tout aussi intéressant, Starbuck m'a surpris par son approche comique et son côté très humain qui fait qu'en sortant de la salle vous ne pouvez qu'avoir un sourire aux lèvres.