N'écoutez pas ce qu'on vous dit : il n'y a même pas un quart d'heure de combat dans tout le film et c'est à chaque fois atrocement chiant (statues de samouraï qui meurent avec un coup dans le genou, hordes nazis qui attendent les unes derrières les autres qu'on les dézingue, dragon battu en un coup de katana). Sur une heure cinquante, Snyder sait faire plaisir à son public.
Si on rajoute que c'est laid au possible, que les références sont bourrées au pied gauche (Zack il a joué à Crysis et a vu le catalogue Wetaworkshop : c'est bien mon garçon), que le côté sexy des personnages est désespérément absent malgré une surabondance de bas résille, que la BO est à facepalmer dix fois par seconde tant Snyder te prend pour un con (White Rabbit, Where is my mind, Sweet Dreams, que du jamais vu et du subtil pour dire que tout ça c'est dans l'esprit des personnages - il arrive même à saccager Queen, faut le faire) et que le scénario est d'une connerie abyssale, essayant de camoufler sa vacuité derrière un propos freudien vachement profond ("être trépané équivaudrait pour une jeune fille en fleur à se faire dépuceler par Mad Men ?" ahaha- *kof kof*) et n'assumant pas d'être décomplexé et jouissif, on peut le dire de but en blanc : c'est de la merde. Intégrale.
Mais il y a des gens qui sont prêts à s'en tartiner le corps, je respecte.