Show must go home
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le 2 août 2016
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Voir le nom de David Ayer accolé à celui d'une production DC pouvait laisser quelques espérances quand au rendu final du film. Celles ci se sont rapidement envolées avec les premières images dévoilées de suicide squad. Qui ne laissaient guère d'espoir sur ce que serait le film. DC se veut faire des films plus adulte que Marvel, encore une fois ça n'est pas le cas. Marvel/DC même combat, ils ne font que faire des films pour ados. Car tout ce qui est dans ces films est enfantin si on enlève la violence les enfants pourraient tranquillement regarder ce que propose ces films pop corn.
Le film s'ouvre avec la sempiternelle présentation des personnages et de leur fait d'arme, c'est un passage obligatoire de chacun des films tiré de comcis. Le problème n'est pas de présenter les personnages car il faut bien les situer, mais tout est fait de la même façon de film en film. La formule de studio est mise en place et elle ne quittera plus le film.
Ici on veut nous faire croire qu'une équipe composée de gros méchants pourrait le cas échéant arrêter superman. Mais qui dans cette équipe a les capacités nécessaires pour l’arrêter? Personne! Il y a un super tireur d’élite, une folle dingo, un homme crocodile, une sorcière et un homme qui a le pouvoir de créer du feu. Superman arrête les balles sans aucun problème, la folle dingo ne va pas stopper superman avec sa batte de baseball, le crocodile compte peut être mordre superman aux mollets, et pour le feu superman y est insensible. Donc je ne vois pas qui et comment quelqu'un de cette équipe pourrait arrêter l'homme à la cape rouge.
Les méchants pour bien prouver qu'ils sont méchants n’arrêtent pas de dire qu'ils sont méchants. Attention moi j'suis un dingue, le plus gros méchant des méchants c'est moi. Ha ben non c'est moi! Non c'est pas vrai c'est moi, la preuve j'suis la copine du joker. Mais à part le dire et le répéter à longueur de film ces supers vilains ne font rien du tout. Et comme d'hab la chose seule chose qui retient ces personnages c'est l'amour qu'ils portent envers l’être qu'ils aiment. Si ça ça n'est pas un pur truc d'adolescent, genre on va graver notre nom dans un arbre suivi d'un for ever et l'entouré par un cœur pour prouver que l'on s'aime. Les sentiments des personnages dans ces films sont aussi débile que ceux d'un amour adolescent.
Le sommet de l'indigence reste tout de même quand toute cette bande se sent devenir une famille. Aucun d'eux ne laissera tomber l'autre comme dans la navy quoi. Et c'est là que les bons sentiments de cette bande de vilains reprennent le dessus. Il y a un cœur derrière ces criminels, ben oui ils ne sont pas que ça ils sont aussi humains et ils aiment leur prochain.
Le problème général qui gangrène ces films c'est l’omniprésence des studios afin d'avoir un truc passe partout qui ratisse large et qui fini par être un gros bloubilboulga. Hors le cinéma c'est avant toute chose la proposition d'un réalisateur, et là Ayer ne propose rien, il fait comme les autres réalisateurs qui sont venus servir les rangs des financiers il fait ce qu'on lui impose sans pouvoir faire quoique se soit de personnel. On ne sent absolument rien de la patte d'Ayer, il sert la soupe comme les autres.
Suicide squad est encore une fois un produit, qui n'a ni gout ni saveur. On regarde ça comme on prend un mauvais médicament, on l'avale vite, puis on attend que ça passe, jusqu'à la prochaine fois.
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Créée
le 6 sept. 2016
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