Émulsion ratée
Ted part d'une idée intéressante, c'est indéniable. Incarner dans une peluche douée de vie toute la symbolique de l'enfance/adolescence dont il faut nécessairement s'extraire pour devenir un adulte...
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le 27 nov. 2012
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Au premier abord, « Ted » n’est pas le genre de comédies vers lesquelles je me tournerais. Rien ne m’attirait vers cette comédie qui est pourtant populaire. Sans me prendre une claque, « Ted » est une comédie assez sympathique. Voici le synopsis de « Ted » :
« La relation amoureuse d'un homme est menacée par l'ours en peluche de son enfance, qui a pris vie par magie alors qu'il avait huit ans, après un voeu fait la nuit de Noël. »
Quand on va voir une comédie, on recherche surtout des gags, du rire, des gags, du rire. Et pour cela, « Ted » remplit plutôt bien sa mission. Ce qui semblait être un film familial se révèle être un film carrément politiquement incorrect où Ted prend du LSD, se tape des prostituées etc... Et sur ce point, ça fait du bien. On ne passe pas à côté de certaines lourdeurs malgré tout, notamment la scène où il est caissier au supermarché. L’idée de base me plait, elle est complètement barrée mais elle suffit à ne pas lâcher le reste du film. En plus de cela, le jeu d’acteur est plutôt bon notamment Mark Wahlberg et Giovanni Ribisi qui est responsable de mon plus gros rire pendant le film.
Malgré le fait qu’on se marre une bonne partie du film, Seth Macfarlane fait preuve de fainéantise en exploitant une histoire sentimentale qui n’est que du déjà vu (notamment dans les ¾ des films avec Adam Sandler). Pas mal de clichés dignes des pires comédies romantique nous sont balancés en pleine tronche et c’est bien dommage tant cela contraste avec l’effet politiquement incorrect que nous procurent les différents gags tout au long du film.
On ne peut s’empêcher de ressentir une pointe de déception à la fin de « Ted ». On se marre, certes, mais pas assez. Comme si Seth Macfarlane voulait respecter l’aspect commercial : je suis politiquement incorrect mais j’ai quand même envie que mon film cartonne auprès du grand public. Le cul entre deux chaises. A la sortie du film, on a ce sentiment d’avoir assisté à un gâchis car ce « Ted » n’est réussi que dans une certaine mesure.
Créée
le 16 août 2015
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