Voyons : 1 prix d'interprétation à Cannes, 5 oscars, 6 césars, 1 bafta, 1 golden globe.

Il faut avouer que The Artist ne les a pas volées, toutes ces récompenses. La reconstitution du Hollywood des années vingt et trente est saisissante, jouant sur la mise en abyme et le clin d'oeil respectueux. Le plus surprenant est que le film respecte parfaitement les codes du muet, où toute parole n'est que musique (musique qui d'ailleurs relève du tour de force). Cependant, le réalisateur se permet quelques fantaisies sonores et visuelles, notamment le cauchemar de George Valentin, ou le final diablement impressionnant, qui ne sont que bienvenues. L'image est sublime, et la composition du cadre est excellente.

Quant aux acteurs, j'avoue ne pas avoir été émerveillé, tant leurs prestations demeurent classiques pour un film muet, mais en y repensant, je me rends compte à quel point ils ont effectué un travail fantastique.

On regrettera que le scénario soit aussi simple, se résumant à une jolie histoire de déclin et de rédemption, et que le personnage de Bérénice Bejo ne soit pas plus fouillé.

The Artist demeure un joli film sur le cinéma et son évolution, et un bel hommage à l'âge d'or hollywoodien.
dauphin_discret
8
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le 2 mars 2012

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dauphin_discret

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