Live long and prosper Dude.
Un verre de Russe Blanc à la main.
Une paire de sandalettes aux pieds.
Un peignoir en guise de manteau.
Des lunettes de soleil.
Un caleçon/short.
Un bouc grisonnant et la chevelure hirsute.
Donnie à gauche et Walter à droite.
This is the Dude.
Ou comment créer un personnage intemporel en peu de temps et avec, au final, peu d'éléments.
Mais pourquoi le Dude est il resté dans les mémoires ? Pourquoi, je vous le demande ?
Parce qu'il est la fainéantise incarnée et qu'il garde la classe même avec son ridicule accoutrement.
Vous expliquer que la fainéantise est une chose plaisante n'est pas nécessaire je pense. Ne vous cachez pas, je le sais. Tout le monde a cette part de lui présente. Certains la cachent, d'autres l'exposent au grand jour. Comme le Dude.
D'autres ont été marqué par la guerre. Ou plutôt par le 'Nam. Mais c'est vrai, regardez l'hypocrisie des gens ! "Alors que des potes à moi sont morts la tête dans la boue, pour que des restaurants comme celui ci puisse voir le jour !"
Excusez moi je m'égare.
"John Goodman is the man, me répète un bon ami à moi.
Ce à quoi je lui répond,
- Oui mais que serait John Goodman sans Walter dans ce film ? Il est son âme, sa colère, son respect (surtout des règles de bowling, sérieux faut pas déconner avec ça)... Bref il est Walter et Walter l'habite.
Tiens ça me rappelle un acteur. Comme John Goodman dans The Big Lebowski, il est Walter et Walter l'habite.
(Référence à BB, check !)
Si vous êtes toujours en train de lire cette critique, déjà je vous en remercie. Ensuite je pense que vous commencez à vous demandez où tout ceci nous mène et à quoi tout cela rime. Croyez moi je n'en sais pas plus que vous à l'instant où je tape ces quelques mots. Je me suis juste laissé porter par mon élan.
Donnie. Tu n'es plus.
Un personnage terriblement attachant, parce qu'il est le laissé pour compte. Probablement le seul sain d'esprit dans ce monde de brute et de dégénérés. Et c'est peut-être d'ailleurs pour cette raison qu'il est mort. Ce monde est fou, The Big Lebowski, en plus d'être un film culte, hilarant d'un bout à l'autre, est un film qui fait réfléchir (si si un peu je vous jure). C'est un trip, je l'admet. Mais on est presque dans la dystopie ici. Vous ne verrez jamais (ou si c'est le cas, par pitié, prévenez moi !) cette histoire et ces personnages dans la rue en vous baladant en ville.
Même aux Etats-Unis.
Donc oui, Donnie a cessé de parler, ce monde de fou continue d'exister et de tourner, avec ces russes blanc, ces pétards, son bowling, (sport avec lequel il ne faut surtout pas déconner) et le Dude. Et probablement un futur petit Dude.
Il traversera les âges tel le Docteur et son Tardis. Sauf qu'il sirotera un breuvage couleur marron et portera des lunettes de soleil, un peignoir, des sandalettes et aura toujours la classe d'un (attention je risque de choquer certaines personnes) David Tennant.
Longue vie au Dude !
PS : http://www.youtube.com/watch?v=p6z0Zay9itk
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