Quand Hollywood traite des sujets comme la crise, les licenciements ou le chômage c'est assez rare pour le souligner. Malgré la gravité du propos on reste dans le glamour avec Ben Affleck en vedette et ses problèmes de riche sur le choix cornélien de vendre sa porsche ou de résilier son abonnement au club de golf. Le film est truffé de ce genre de métaphores pas très inspirées sur les conséquences d'un licenciement, entre perte de standing, rapports familiaux tendus et autres désillusions.
Les scènes sont attendues au tournant à l'instar des personnages, les bonnes performances des acteurs n'annulent pas la banalité de leurs rôles, du méchant patron qui n'hésite pas à vendre père et mère pour faire plus de profit jusqu'au bon samaritain de beau frère. Et puis que dire du happy end complétement irréaliste qui résume un peu la légèreté de traitement du propos.