The Dark Knight Rises par mregel
Je ne vais pas vous mentir, ce serait mal, mais en sortant de la salle, mon état d'esprit voguait entre le "Ca y est je l'ai vu Youpi !!" et "Mouais c'est tout".
Puis avec un recul de 24h, je me suis quand même bien éclaté..........mais moins qu'avec "The Dark Knight".
Sans trop vous révéler le film en lui même, sachez que pour les points positifs, les acteurs sont bons, surtout Tom Hardy qui, tel feu Heath Ledger, porte le film sur ses solides épaules. Ne comptez pas sur Christian Bale, il reste le même, mais je le trouve plus en retrait sur cet épisode. La surprise ? Eh bien, je reste ébahi par la performance d'Anne Hathaway dans le costume de Catwoman ( ah oui aucune référence à ce nom en 2h44, à croire qu'elle même ne connait pas son pseudonyme ), je ne dis pas non plus que Michelle Pfeiffer devrait rendre son tablier, c'est une "CatWoo" moderne et décomplexé, qui vit avec son temps, que l'on retrouve ici, à la manière d'une Buffy Summers ( référence culture pop ), ses apparitions sont toujours offertes avec une blague et un coup de tatane, tout en restant sexy bien entendu.
Quant à la Cotillard, comme souvent, son rôle de potiche lui va à merveille. En ce qui concerne le scénario, c'est assez simple, c'est toujours autant le foutoir à Gotham City et on aime ça je vous assure.
Et au niveau technique, la musique reste toujours prenante, Nolan fait du Nolan sans rien changer d'un poil, hormis le fait que les scènes d'action sont mieux filmées ( bataille dans le sens moderne du terme et non "300" ) que ses précédents films. Et les 20 dernières minutes vous enfoncent dans votre siège.....c'est certain.
Pour les défauts, on note quelques longueurs et scènes qui auraient pu être raccourcis. Comme je le disais precedemment, je n'ai pas retrouvé le plaisir du dernier opus, malgré la richesse de celui là, un manque d'humour vraisemblablement, mais bon nous ne sommes pas là pour rire, le Joker fait place à un Bane opprimant mais étincelant. Aucune révolution visuelle, mais on se laisse emporter.
Au final, ce film est riche en émotion, mais on reste sur sa faim pour le manque d'innovation.