Oui, ce film est une publicité mensongère, parce que si Batman tombe, il ne relève pas, comme semble le suggérer le titre du film. Il était certain que ce dernier volet de la trilogie porté par Batman ne serait pas aussi bon que le précédent, une erreur de parcours chez Nolan qui avait pondu un Begins moisi.
Alors, certes le film n'est pas des plus mauvais, en salle, je pensais même à un 6. Et puis, je lui déjà mis un point dans le visage pour la scène de fin de Cotillard qui comme tout le monde le sait aujourd'hui est l'expression la plus fina jamais vu au cinéma du ridicule. Comment peut-on prendre une actrice [ Spoil ] qui pour simuler le trépas, nous fait un numéro de singe congestionné par une ingestion maladive de tacos bon marché. [ /Spoil ]
Il serait légitime alors de se demander pourquoi un trois si seul les simagrées de dame Cotillard m'avait agacé. Je vais donc tenté d 'expliquer cet étrange sentiment que plusieurs ressentent en voyant leur dégoût augmenté proportionnellement au temps passé après le visionnage.
Va y avoir du SPOIL
Le début démarre assez mollement, Bruce se morfond comme une vache dans son pré au milieu de son manoir et son serviteur (pauvre Caine), partage sa douleur pendant que tout le mode se touche la nouille sur Dent pour bien nous faire comprendre que l'énorme mensonge du 2 est rentrée comme papa dans maman.
Si le passage est agaçant par son sérieux et son plat, cela permet finalement de mieux amené l'entrée en scène de l'étonnante Catwoman, personnage qui surprend agréablement.
Vient le réveil de Batou qui sent son entrejambe le démanger et décide de partir à la chasse de nana. Sauf que voila, Bane, petit salopard de son état, arrive dans les égouts de Gotham où il fonde une armée qui lui est dévoué jusqu'à la mort malgré le fait qu'elle soit composée de la lie de la ville et orphelins qui sont tous des tueurs aguerris. OK.
Bane braque alors la Bourse pour détruire Wayne Enterprise, au nom de l'égalité du peuple et puis s'en va sur une moto des plus classique qui résiste quant même aux balles. OK. Batou est vénère, il arrête tout le monde sauf Bane que la police laisse partir pour capturer noter héros, tueur de Dent quant le révolutionnaire vient juste de faire effondrer une bonne partie de la bourse, ce qui devrait conduire à la mort de dizaines de personnes, pourquoi pas. Jusqu'ici, on s'ennuie un peu, c'est pas super bien ficelé, la baston qui suit avec Cat est mal fichue mais rien n'est perdu.
En effet, arrive le moment où Batman décide d'aller chercher cette tortue ninja de Bane avec l'aide de Cat qui le trahi évidemment. Bruce, fatigué, ne fait pas son Lee et ce qui devait arriver arriva, la mythique bulle de la BD où Bane prend Batman et lui casse la colonne, seul moment de l'histoire du comics où la chauve-souris perd et meurt.
OUI MAIS, on est des américains nom d'un brownie ! Donc Batou est très mal mais il va s'en remettre. Oui, là on rentre dans le grand ouf n'importe quoi de la mort, Batou est envoyé par Bane dans la prison où celui-ci aurait passé son enfance et dont la sortie, toujours visible, est inaccessible. Après un coup de médecine bien rural, Bruce apprends par un délire que Bane est le fils du méchant du 1, Raz truc. Un des seul moment bien monté puisque le fantôme qui explique, c'est de la grosse ficelle qui est ici retourné puisque c'est faux, en partie.
Arrive alors pour moi la seule partie du film qui vaut le coup, le seul sursaut: la mise à sac de la ville par Bane que malgré moi, j'apprécie bien comme méchant. Gotham est véritablement détruite, la ville blessée mortellement dans sa confrontation direct entre sa décadence de richesse et la crasse de ses bas-fonds. Ce moment dure dix minute et puis voilà que je te balance de la résistance à 2 contre 20 000, des drapeaux américains déchirés dans la neige. Cela ne peut que me rappeler de Torpenn sur l'adaptation de Tinin avec la poursuite digne d'une branlette pour joueurs dégénérés. En tant que joueur, j'avais été vexé et puis je me suis rendu compte qu'il avait raison, on retrouve le type de plan qu'on voir dans un Call of Duty, étron parmi les étrons, dans Batman, comment Nolan a-t-il osé ?
Enfin et j'abrège votre pénible lecture de mon exutoire, arrive la décadence totale, Batman revient en ville (sans le sou), retrouve Cat, ne lui en veut pas et refait confiance à celle-ci qui est pourtant devenu un bras armé de Bane, paye le type crédule. On arrive au combat entre les deux grands garçons que Nolan n'a toujours pas appris à filmer et le twist final des plus miteux, en fait, c'est la faute à Marion. Tout est la faute à Marion. Bane meurt alors comme la dernière des figurantes dans une reconstruction historique de la fabrication de vaisselle dans le Limousin par Arte, ridiculisant ainsi l'un des plus beaux personnages des Batman. S'ensuit la mort magistrale de Marion pour se tourner vers le vrai ennemi, la bombe. Bombe expérimentale, instable, que Batou cogne un peu partout avant de la jeter à l'eau et de mourir... Mourir ? NON MAIS, on est américain nom d'un cookie ! Batou s'est tranquillement éjecté avant et est partir faire sa vie en Toscane avec Caty, rencontrant un Alfred heureux (parait même qu'ils auraient eu deux beaux enfants nommés John et Beverly, qu'ils vont en vacance à Nice et c'est golf le samedi). Je passe sur l'introduction de Robin grosse comme un chateau en Espagne.
J'ai fini de vous déballer ma perplexité et je me rends compte que je pourrais encore passer des heures à en parler, vu qu'il a redire comme jamais, mais je ne le ferais pas, je vais allez manger les délicieux mets de Madame pour me remettre de cela et mettre en route mon système de purge digestif afin d'oublier ce Dark Knight: Fall.
