Les noms de David Fincher et Spike Jonze a la production m'ont fortement attire. Visuellement, c'est tres tres fort, tant dans les costumes que les decors et l'utilisation des couleurs, meme si parfois il y a surcharge. C'est l'histoire qui me gene : si la premiere heure tient la route (un estropie invente une histoire a une gamine pour qu'elle aille lui chercher de la morphine) et ne manque pas de petites touches d'humour, la troisieme demi-heure tire deja en longueur et la derniere est tout simplement insupportable de poncifs et d'effets larmoyants (les heros qui meurent a la suite l'un de l'autre avec accompagnement de violons bien aigus). Tout cela s'accompagne d'un manque de rythme, parfois trop rapide et parfois trop lent, et surtout d'une comparaison (en tout cas pour moi) avec le Labyrinthe de Pan, ou comment parler d'une situation de maniere detournee. Mais la où Del Toro abordait le franquisme, Tarsem Singh ne voit qu'une peine de coeur et des tendances suicidaires d'un cascadeur depressif. Un peu trop leger par rapport a sa forme tres soignee : le visuel ne fait pas tout, meme au cinéma...
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le 30 sept. 2010

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