12 travaux bis, épisode 12 :


Aaaaah enfin de la surprise, du panache fauché, de l'inutile sans honte, du superflu fruité et ce quelque chose de si tendre au milieu qui fait que ça ne s'arrête jamais, que rien n'est normal et que c'est bien comme ça. J'ai eu peur... Serais-je déjà un vieillard en devenir qui ne vibre plus que sur un vieux John Wayne ou reste-t-il encore un espoir de retrouver de la joie bisseuse enfantine ?


Et juste quand il faut, la merveilleuse liste et son fidèle cerbère qui me rappelle à l'ordre : Regarde The haunted madam... Murmure-t-il depuis au moins plusieurs années, ce qui fut fait, l'objet enfin déniché et sentant poindre l'instant bonhomme.


Jason Pai Piao en esprit maléfique combattant et revanchard, rockeur immortel aux lunettes noires ténébreuses et au rire diabolique monotimbral, 4 gendarmettes en tenues assorties ou en joggings Power rangers, un jeune chef de la police au physique héroïque mais branleur et lâche, une malédiction qui annonce une tête cassée, un corps violé, un possédé et un dernier assassiné, et c'est parti pour 1h30 de quelque chose qui pourrait se résumer à "Destination finale" si l'odeur persistante du manque de tout mais pas de conneries ne persistait pas lourdement du début à la fin, comme une signature hongkongaise qui voudrait qu'il n'y ait aucun besoin de raconter quelque chose de sensé si on a l'art d'enchaîner les situations indescriptibles.


Pas d'érotisme ni de nudité frontale cette fois mais tout de même une propension aux poitrines dessinant parfaitement les t-shirts, ou l'inverse, nappée de mini-références au cinéma d'horreur occidental à commencer par la musique reprise en masses éparses jusqu'au son le plus connu du genre, le violon de Psychose, si habilement mixé avec du disco 80's que l'ensemble te fait une ambiance singulière à elle toute seule.


Comédie d'action horrifique des profondeurs options fantôme, possession et folklore de magie à rayons verts réalisée par Tony Liu en 1986 aussi, ça pouvait pas louper. Même si c'est très loin d'un quelconque top, Tony a toujours la grosse frite côté action foutraque, ici il y en a peu clairement, mais je craque à chaque fois, c'est tellement énergique, c'est du...


... Mais pourquoi je continue de parler alors qu'il suffit de mettre l'intro du film pour comprendre où on a mis les pieds ?... : http://youtu.be/OySlsp19CIw

drélium
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le 25 juil. 2013

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