Un tire-larme classique "à l'américaine"
The Impossible, malgré sont réal espagnol, c'est un peu le prototype du film américain de catastrophe estampillé d'un joli "Tiré d'une histoire vraie" : des acteurs bankables (Naomi Watt, Ewan McGregor), une histoire dramatique "qui aurait pu vous arriver" mais qui finie (miraculeusement) bien (une famille en vacances en Thaïlande survit au Tsunami de 2004), un phénomène naturelle impressionnant à mettre en images (le fameux tsunami) et pour finir une bande son orchestrale violoneuse. Bref, tous les ingrédients sont là pour tirer la larme récalcitrante du spectateur.
Si la formule fonctionne bien dans les premières minutes de la catastrophe, rapidement les fils deviennent trop visibles et les ficelles trop grosses. En effet, la mise en place de la vague est tout à fait honnête avec des plans plutôt réussis voir impressionnants (la vague, les enfants sous l'eau, les blessures dans la boue etc.), et pour peu qu'on se laisse aller à penser que ce phénomène à vraiment eu lieu ou qu'on se projette mentalement, on en viendrait presque à plaindre les protagonistes et autres victimes et à ressentir une certaine tension.
En revanche, la suite des événements (donc 80% du film) en se focalisant sur la relation mère-fils et la recherche du père pour réunir sa famille sont sans intérêts car beaucoup trop prévisible et bateau : la mère est blessée et va quasiment mourir, l’aîné se révèle débrouillard et plus mature que prévu, le père est paumé et ne lâche pas l'affaire quitte à devoir laisser ses 2 autres enfants au mains d'inconnus (pour ensuite s'étonner que les-dits inconnus n'ai pas gardé un œil sur ses gamins, wtf ?!) pour qu'ensuite un heureux concours de circonstance réunisse la famille "just in time" pour un happy end des familles.
Bref, après les 20 premières minutes il n'y a plus rien à voir.
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J'ai aimé :
- les premières scènes du tsunami et de survie dans les décombres
Je n'ai pas aimé :
- le scénar inexistant/prévisible
- la musique redondante
- les acteurs qui en font trop