Un Phoenix renaît toujours de ses cendres.
Quel retour en fanfare pour Joaquin Phoenix!
Après sa pseudo fin de carrière, il signe un retour très largement remarqué devant la caméra.
Son talent fou fait froid dans le dos en nous livrant une IMMENSE prestation.
Un Joaquin totalement psychotique.
Honnêtement, s'il n'obtient pas l'oscar du meilleur acteur le 24 février prochain, je ne comprend plus rien. Seul Daniel Day-Lewis peut faire office d'obstacle à ce jour.
Pourtant, The Master est un film frustrant.
Le travail remarquable de Paul Thomas Anderson, le soin qu'il apporte à sa réalisation, la direction de ses acteurs (Joaquin, Philip Seymour Hoffman et Amy Adams, tous trois nominés aux oscars), la bande-son hypnotique, laisse penser que The Master est un film Brillant.
Oui, c'est un film BRILLANT.
Mais...
Le problème c'est que mêmes plusieurs heures après le visionnage du film, je reste sceptique quant au discours du film, son message. Clairement, le spectateur est parfois totalement perdu. On ne comprend pas tout et c'est bien dommage.
The Master est un film où je pourrais mettre la note ultime, où il m'est impossible de mettre moins de la moyenne tant la qualité globale et la technique sont irréprochables. Malheureusement, parfois on décroche.
Un film "frustrant" certes, clairement "brillant" c'est certain, "marquant" sans aucun doute.
Il va faire parler de lui, et c'est une excellente chose, non?