Voici un film sur ... Facebook , à la manière de Fincher .

Malgré un scénario peu compréhensible par moment et faisant preuve d'une grande virtuosité, David Fincher étonne avec "The social network" en faisant de ce sujet peu conventionnel et léger une critique de la societé avare de gloire, richesse, succés, le tout emmêlés dans d'interminables corruptions parfaitement mises en scéne à l'écran.



Jesse Eisenberg campe brillament un intellectuel perverti et qui fait l'objet de nombreuses assignations. Il ne perd pas une once de son sang froid, même face au très talentueux Andrew Garfield qui fait là un excellent ami-ennemi aux multiples facettes. Justin Timberlake en incruste audieux et manipulateur surprend également. Le casting dans son ensemble est efficace, mature et impressionnant.


Les tonalités musicales enivrent l'atmosphère quelque peu sidérante, où un réseau social peut trés vite se transformer en poison venimeux pour ses créateurs et collaborateurs. Les dialogues sont éloquents, avec sarcasmes, ironie et second degré coulant à foison.


Non aidé par son thème simpliste, Fincher a su insouffler une dimension unique à son sujet pour créer l'impression d'une audience qui n'en finit pas et qui se suit par l'intermédiaire de flash back passionnants.

Créée

le 6 mai 2012

Critique lue 287 fois

8 j'aime

2 commentaires

Charlotte-Bad

Écrit par

Critique lue 287 fois

8
2

D'autres avis sur The Social Network

The Social Network
Sergent_Pepper
9

Around the crowd in a day.

Alors que Fincher optait dans Zodiac pour la distance et l’atonie comme remède à l’hystérie souhaitée par un psychopathe, le sujet qu’il aborde dans The Social Network va impliquer un changement de...

le 28 déc. 2014

114 j'aime

5

The Social Network
Torpenn
5

Fincher et les malheurs du trou du cul...

Le héros de ce film est un trou du cul, ce n'est pas moi qui le dit mais sa copine qui le largue au début du film dans une scène très pénible qui a pour seul intérêt la confirmation du postulat sus...

le 1 nov. 2010

100 j'aime

338

Du même critique

Il était une fois en Amérique
Charlotte-Bad
8

il était une fois , un monument est né ...

Techniquement parlant, « Il était une fois en Amérique » se présente comme une apothéose de virtuosité atteignant les sommets du septième art . Rapidement, Leone va bouleverser le code narratif...

le 3 mai 2012

98 j'aime

9

Mystic River
Charlotte-Bad
8

Poignant ...

Ce que Eastwood réussit une fois de plus c'est à dépeindre une Amérique glauque, peu sûre d'elle-même, humaine, tourmentée avec cette emprunte de mysticisme. Sean Penn magistral, éblouissant avec...

le 2 mai 2012

74 j'aime

2

Shining
Charlotte-Bad
8

" All work and no play make Jack a dull boy "

Kubrick se révèle extrêmement habile pour happer le spectateur dans une ambiance glauque et sinistre dès les premières images. S'il y a bien une chose à retenir en premier de Shining, c'est ...

le 19 juin 2012

55 j'aime

17