The Thing, petit bijou de John Carpenter, film juste génial, pas mal de choses à dire. Je ne vais pas vous mentir, l'ayant vu y'a deux ans, j'utiliserais une page Wikipédia toujours à proximité pour le synopsis et autres bricoles, et ouais, mais je préférè vous le signalez les amis. Entamons ce périple, en route vers la destination Number One touristique : Le Pole Sud ou Antarctique pour les intimes.
The Thing, pour le préciser est un remake. En effet, Caprenter est pas très sympa de copier le film de Howard Hawks sortie en 1960 : "La Chose d'un autre monde", qu'a cela ne tienne, il me semble que ce film est le remake officiel de ce métrage, donc pas d'embrouille, ce n'est pas un plagiat. The Thing est bel et bien tout de même une histoire originale qui pose ses propres bases. Le métrage nous présente pas mal d'idées originales et bien développées. Cette odyssée d'un groupe de chercheurs nous prend aux tripes. On est fasciner du début à la fin par ce monstre, cette ambiance, ce style de mise en scène et ce suspens implacable. De la grosse frappe ce film. John Carpenter aussi est une sacrée frappe. Ici, il rentre dans le game total de l'horreur. Cette ambiance qui surplombe ces lieux glaciaux est flippante. Le film prend son temps, telle la caméra du réalisateur.
Douze explorateurs débarquent donc au Pole Sud et découvre que la précédente unité c'est faite attaqué et détruite par on sait pas trop quoi. Ce On Sait Pas Trop Quoi va donc les attaqués à leurs tours. Il se révèle que cette Chose (voyez tout les noms) est une chose extraterrestres d'origine...Bah inconnue. Elle rentre dans le sang pour prendre la forme de ce qu'elle veut, c'est ainsi qu'elle décime cette bande de scientifique.
John Carpenter's The Thing se paye le luxe d’être un film d'horreur avec une belle paire de balls, sanglant, flippant, ambiance lourde et pesante sublimée par la neige, les baux sont posés. La peur, l'hystérie collective, les amis Kurt et Danny vont devoir supporter. La musique du célèbre compositeur de OST of Once Upon A Time In America, Ennio Morricone, compose ici un truc qui colle à merveille. Il renforce par sa musique cette ambiance oppressante de ce thriller claustro. La force d'un tel métrage bien burné est aussi de nous foutre de l'horreur pendant deux heures. Voila un truc couillu. Sérieux, vous avez vus beaucoup de films à caractères d'épouvantes qui s'étendent sur deux heures ? Bah en tout cas pas moi. Et c'est pas pour autant que le film se laisse aller. Tout nous tient en haleine pendant ces deux heures, pour ne perdre son spectateur entre ses éventuels bâillements. Néanmoins, comment peut-on bailler régulièrement devant un tel film ? Je ne vous le fais pas dire.
Aujourd'hui rema...Pardon "préquellé", The Thing n'a pas vendu sa place de classique austère et montre les talents et autres tours de magies de l'ami John, grand homme aux multi facettes en matière de cinéma. Justement, la préquelle de 2011 n'arrive évidemment pas au niveau de l'original mais il reste pas mal quand même. Kurt Russel et Danny Glover sont inoubliables en héros prisonniers du froid, ils tiennent ici leurs meilleurs rôles. De toute façon, Kurt Russel joue souvent pour l'ami Carpenter, et il est bien meilleur dans ses films. Donc oui, ce film d'horreur est déjà depuis un bail un classique qui va encore se bonifier avec le temps, surtout quand on voit ici qu'il n'y a
même pas de happy end.
Un très grand film, un des meilleurs des années 80, un des meilleurs d'horreurs, le meilleur Carpenter.