Une définition de la Vie, de l'existence, de la relation avec l'autre, avec soi, avec sa propre dualité, absolument bouleversante, riche de sublime et de pincements au coeur. Une envolée mystique jamais vue, à mille lieues du cinéma tel qu'il est représenté depuis des décennies, un non-film dans toute sa liberté, toute son aisance et tout les fracas de son silence.
Un film qui ne plaît pas au public (et aux journalistes férus de poncifs) mais comme d'habitude c'est bon signe (serais-je un extraterrestre ?).
L'oeuvre du méticuleux Malick fait également montre d'un esthétisme encore rarement (jamais ?) atteint par le cinéma en tant qu'Art graphique, d'un perfectionisme absolu, géométrique, presque scientifique, qui donne le vertige et se révèle souvent hypnotisant.
Petit bémol : la sacralisation souvent trop appuyée de l'Univers et de la Vie nous fait parfois paradoxalement nous sentir petits et éloignés de ceux-ci que le film est, en tout cas au début, un peu oppressant.
Mais c'est si bon de se savoir minuscule devant un tel géant.