Un triste échec

Time-Out possède un scénario qui n'a rien n'a envier aux bons films de science-fiction. Le temps est devenu argent. Chaque humain est programmé pour vieillir jusqu'à 25 ans. À 25 ans le corps arrête de vieillir et cette apparence des 25 ans restera donc jusqu'à la mort. Inévitablement cette dimension des 25 ans donne un aspect assez surréaliste à l'ensemble du film où pas un seul vieux n'est visible à l'écran.

À 25 ans on crédite votre compte d'un an. Mais prendre un café vous coûte 4 minutes, le bus 2 heures ou payer vos impôts 3 jours etc. Un an peut donc être dépensé en une semaine. La solution ? Travailler pour gagner du temps. La machine infernale du temps asservie les "pauvres" et offre aux "riches" l'éternité. Les pauvres doivent mourir pour permettre l'immortalité à quelques uns.

Les villes sont divisées en ghettos appelés : Time-Zones. Les pauvres courent et les riches marchent. Eux ont le temps.

TIme-Out nous plonge donc dans un univers vicié qui bien évidemment ne peut pas rester tel quel. Arrivent alors les deux héros du film. Et c'est là que les choses dérapent. Commencent les amourettes clichées entre le pauvre et la riche, la course poursuite entre le justicier acharné (Time-Keeper) et les deux héros rebelles, les scènes d'actions un peu molles et peu crédibles enfin bon tout un tas de choses un peu bof.

Quelques très bonnes scènes sont à souligner tout de même et le scénario en lui-même vaut le détour mais l'ensemble est malheureusement limité par toutes ces scènes inutiles ou mollassonnes, du moins quand celles-ci ne sont pas prévisibles.