Pour le thème, rien de nouveau sous le soleil américain. La recherche du père de substitution (Cogburn) est une mélodie que l'on a vue mille fois jouer. Mais ça a quelque chose de jouissif quand le prétendant (LeBoeuf) et le borgne se disputent l'attention de l'adolescente.
Les déchaînements de violence, aussi brutaux que soudains, rappellent No Country for Old Men. Ils ne sont que des passages de transitions entre les différentes phases du film et viennent aérer les longues scènes dialoguées.
Comme d'habitude chez les frères Coen, les dialogues sont exceptionnels. La scène de procès du premier quart du film est un régal et on souhaiterait plus de situations qui appellent ces répliques savoureuses.
Jeff Bridges est bon, Matt Damon est pas mal, Hailee Steinfeld est énervante mais elle est moins présente à l'écran dans la deuxième moitié du film.
arnorien
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le 28 févr. 2011

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