Critique sur un "film" inutile, histoire de pouvoir exprimer la souffrance que j'ai ressentie ce funeste jour où j'ai été voir ce nanar.
Je me souviendrais encore d'une amie essayant de me convaincre en me disant: "Tu vas voir, il parait que c'est mieux qu'Harry Potter.", ce qui en soit n'était pas un mauvais argument à l'époque. En effet Le Prince de Sang Mêlé n'était pas encore sorti. Je me suis donc laissé aller et l'ai accompagnée.
Je ne suis jamais sorti d'une salle de cinéma en cours de projection, je ne le ferai jamais, mais c'est bien la première fois que j'en ai eu envie, au point de presque vouloir claquer sur mon siège tellement j'ai souffert.
Passons l'amourette à deux balles hyper acidulée et programmée pour que les sièges de ces demoiselles ressemblent à des éponges une fois la séance terminée. Le jeu d'acteur n'est pas tâtonnant, il est inexistant... Et pour se rendre compte de ça je prends comme exemple la scène en cours de biologie où nos deux boutonneux doivent observer les différents stades de développement cellulaire dans un microscope. Scène pourtant simple à tourner néanmoins ils regardent dans un microscope sans y toucher, faire une mise au point voire même déplacer la lame pour observer... Sérieusement je leur offre un prix Nobel tout de suite, et que l'on ne vienne pas me dire "Oui mais il est à l'école depuis des siècles, il connait ça par cœur." Il est vampire pas médium et encore un vampire qui peut se balader en plein jour sans prendre un coup de soleil, j'en serai presque jaloux pour le coup.
Et pourquoi diable Muse a accepté que Supermassive Blackhole soit utilisée dans ce film, signe avant-coureur de la décadence musicale dans laquelle le groupe allait tomber? Il n'y a qu'un pas que je n'oserais franchir.
On pourrait se dire que tout ceci pourrait être relevé par une réalisation soignée et des effets spéciaux dignes d'un bon film de SF, et bien non. Pourtant c'est Catherine Hardwicke derrière la caméra, merde quoi, les Seigneurs de Dogtown!
Ce film a vraiment tout du nanar, il se prend au sérieux, tente de redéfinir le code des histoires romantiques et de l'action. Un parpaing dans la gueule serait moins douloureux.
Handicapé par tous ces défauts le film fera malgré tout fureur en explosant au box office, les vampires déferleront sur les écrans et la gamine de mes voisins commencera à s'habiller en noir, boire du vin rouge et se taillader les veines. Dans quel monde vit-on?

SoloT
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le 25 mai 2015

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