En lançant des indices dès le départ, en commençant le film à 7h60, on a l’impression de se retrouver dans un monde étrange, à la fois proche du quotidien et mais aussi irréel, bref, le monde si personnel de Dupieux, toujours filmé avec une grande clareté, une lumière épurée qui donne le sentiment d’être dans un rêve. Et c’est bien ce qu’il se passe, entre un bureau noyé sous l’eau, cette voiture en plein désert, ces personnages étranges aux buts louables mais pas de la bonne manière, … on se retrouve dans un temps suspendu où règne l’absurde.