Dolph se réveille un beau jour, à 7h60, pour se rendre compte que son chien Paul à disparu. Mais tout semble aller un peu de travers depuis, comme ce palmier qui se transforme en sapin. Mais de toute façon rien ne va plus, entre ce master chang qui enseigne la télépathie canine, ce jardinier qui meurt mais revient sans problèmes, ce voisin fugueur, ce lieu de travail en open space où il pleut d'une pluie tropicale continuellement où cette standardiste d'une société de livraison de pizza qui tombe amoureuse d'une voix au téléphone.
Comment ? Je me suis trompé ? J'ai marqué qu'il se réveille à 7h60 ? Non, non... Ce n'est pas une erreur. Vous verrez des trucs encore plus bizarre là dedans. Car on le sait, Dupieux aime l'absurde. Et là il l'emmène à un niveau inégalé. Mais ça ne sera pas mon Dupieux préféré. Pourquoi ? Parce que contrairement aux autres films du réalisateur/compositeur et j'en passe, celui ci semble de manquer particulièrement de liant, on a vraiment l'impression de se retrouver face à une suite d'évènements sans queue ni tête et n'ayant aucun rapport entre eux, où presque. Si ce n'est son personnage principal, et pourtant tellement spectateur dans sa propre vie et celle des autres. Vie qui semble partir à l'envers après la disparition de son chien. Alors, les évènements... réalité, où personnification de sa folie ?