Ezio est devenu Il Mentore, le grand chef des Assassins. Il s'est assagi est réalise tristement que le combat assassino-templier semble éternel. Il décide alors de remonter les traces d'Altaïr, son ancêtre qui était lui-même Grand Chef. Et pour cela, il se rend à Masyaf où le secret d'Altaïr semble aussi intéresser des Templiers.

Autant être franc et direct dès le départ : on se demande un peu pourquoi Ubisoft a décidé encore une fois de jouer la carte Ezio Auditore. Il est vrai que le séduisant assassin d'AC2 et ACB était un sacré Don Juan qui faisait même rêver les jeunes filles IRL. Mais voilà : c'est ici papy Ezio que l'on retrouve, et il est à deux doigts de passer l'arme à gauche. Enfin bref, détaillons un peu plus le jeu.

Les graphismes, tout d'abord, pour commencer sur une bonne note. Ils sont plus jolis que ceux des deux opus précédents (mais il s'agit pourtant bien du même moteur graphique). Plus détaillés, ils rendent une impression de réel plus agréable. Il est encore plus appréciable d'accéder aux points d'observation. Constantinople, la ville du jeu, est bien rendue et détaillée.

Au niveau du scénario, il faut savoir que cet opus n'a que peu d'intérêt : on joue d'une part Desmond, pour apprendre ce qui est arrivé au Sujet 16, et donc ce qui peut arriver à Desmond. On joue d'autre part Ezio, pour savoir ce qui est arrivé à Altaïr et à la Confrérie. Je dois reconnaître que tout le scénario tient la route. Il s'insère bien dans l'histoire de Desmond et dans la vie d'Ezio. Mais là, ça devient un peu capillotracté. Soyons honnête : tout ce que l'on apprend dans ce jeu pouvait être résumé en une séquence dans ACB ou AC3.

Pour ce qui est du gameplay, Ezio est brisé de toute part. Limite arthritique, il lui faut donc une lame secrète spéciale couplée à un crochet qui lui permette de grimper plus vite et plus haut. Je vous passerai la minute physique où je vous explique que déjà la lame secrète a besoin d'un mécanisme très spécial pour fonctionner, alors si on y ajoute un crochet, je vous raconte pas la complexité du truc ! Bref, l'intervention de ce crochet permet au joueur, certes, de grimper plus vite, mais cela ajoute aussi des combos à faire en combat, et vous pouvez utiliser les nouveaux moyens de transport : la tyrolienne. C'est bien sympa 5min, mais on en fait vite le tour.
Ubisoft a ajouté de nouveaux objets : face au "succès" des bombes fumigènes, ils ont créé une série de trois fois trois bombes qu'Ezio peut utiliser quand il le souhaite... mais dont l'intérêt nese trouve pas au-delà des succès à débloquer.

On reconnaîtra cependant la bonne idée des quêtes assassins. A l'instar d'ACB, Ezio remonte la confrérie de Constantinople dans ACR. Mais dans celui-ci, Ezio est plus concerné par ses Assassins, puisque sept d'entre eux seront liés à des quêtes uniques. Il faut qu'ils se perfectionnent et deviennent des Assassins compétents avant de résoudre leurs problèmes.

En bilan, ACR est un jeu à réserver aux fans de la série. Ceux qui veulent découvrir Assassin's Creed ne doivent surtout pas commencer par celui-ci. Ceux qui apprécient sans plus seront très déçus. Moi-même en tant que fan invétéré de la série, je considère cet opus (vous l'aurez compris) comme le plus mauvais de la série, encore plus quele premier dont on ne peut reprocher que la monotonie. ACR est l'épisode qui permet à Ezio de faire ses adieux à la scène sous forme de jeu vidéo, mais il était très superflu. A vrai dire, il sert juste à apprendre la vérité sur Altaïr et Sujet 16. Dans un deuxième temps, il introduit la vidéo Assassin's Creed Embers (très bonne vidéo, d'ailleurs, que j'encourage à regarder), mais ce sera tout.

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le 31 oct. 2014

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Kodama09

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