Les aventuriers de l'Ark perdue
Parce que oui, pour apprécier Brink, il faut un petit peu être un aventurier dans l'âme. Déjà, il faut mettre les mains dans le cambouis pour que le jeu daigne dépasser la barre symbolique des 3 fps tout en low. Ensuite, il faut passer outre la gestion chaotique des serveurs, qui plantent toutes les 20 secondes et enfin et surtout il faut accepter le fait que Kevin, 13 ans, les écouteurs d'Ipod qui crachent du Sheryfa Luna, ne daignent pas vous lancer une putain de seringue de réanimation. Non, mais parce que Kevin joue medic pour la gloire, pas pour les soins.
Une fois le temps d'adaptation à ce nouvel univers passé (comptez quand même deux heures, facile), Brink commence enfin à révéler tout son potentiel. Et bordel c'est pas trop tôt. Ce jeu est génial. Les objectifs sont variés et intéressant, tout comme le background, même s'il est sous-exploité à mon goût et c'est dommage. Les pétoires ont la patate, chaque balle est un mini-orgasme pour le tireur.
Enfin, le système de déplacement est vraiment fluide et agréable à jouer. Rien que le fait de pouvoir tacler les gens c'est awesome. Malheureusement, le jeu n'est pas encore bien équilibré et de (trop) nombreuses parties se transforment en foire aux kills devant le spawn des attaquants.
Il faut absolument que Splash Damage corrige tous les bugs du jeu, et il pourra facilement atteindre le 9. Et ça semble plutôt bien parti, car à l'heure où j'écris ces lignes, un premier DLC gratuit vient d'être annoncé, avec moult nouvelles maps et pétoires !