C'est beau. C'est contemplatif. C'est contemplatif. C'est beau.
C'est beau. C'est contemplatif. C'est contemplatif. C'est beau.
Un couple de jeunes enfants perdus dans un univers gigantesque,vertigineux, qui évoque une civilisation perdue : on est dans Nausicaa de la vallée du vent, Le château dans le ciel, Conan le fils du futur et autres rêveries. Mine de rien, l'univers est assez sombre, et la fin est très émouvante (quoique je me serais passé du happy ending).
Pas de musique sinon au début et à la fin, juste des bruits de vents, d'oiseaux. Très relaxant.
Le gameplay se trouve tout seul, sans instructions ni tutoriel à la con. Le fameux lien à conserver avec Yorda, la jeune fille fragile, est vraiment une trouvaille. Les choses se découvrent par elles-mêmes, c'est au joueur de leur donner leur nom, vu qu'il y a très peu de dialogues. Il n'y a pas de carte globale du chateau, ce qui est dommage, mais en un sens je comprends la démarche : privilégier l'expérience, ne pas donner trop d'indices. Vu la simplicité du jeu, cela passe comme une lettre à la poste.
Les décors sont gigantesques. Les énigmes demandent un peu de réflexion, mais je n'ai été vraiment bloqué qu'à un endroit. Sinon au bout de dix minutes, on finit par trouver. Le jeu est bien trop court, on n'aimerait que ça ne s'arrête pas. Le boss de fin, dans sa simplicité, est très classe.
Alors, pourquoi pas 10 ? Parce que la caméra est un peu trop directive : elle montre trop clairement où l'on est censé aller. Et parce que les checkpoints sont trop éloignés les uns des autres : ça va bien que je jouais en émulation avec des quicksaves, sinon j'aurais pu devenir fou.