Cinq ans après sa sortie, Race Driver GRID s’offre enfin une suite. Situé entre l’arcade et la simulation pure, ce jeu en tire les qualités. Mais aussi les défauts.
En matière de jeu de course automobile, Codemasters s’est surtout fait connaître ces derniers temps pour la série des DIRT. Pourtant, il y a cinq ans, Race Driver GRID a laissé des bons souvenirs aux amateurs du genre.
GRID tente tant bien que mal de se trouver une place dans le top position des jeux de course et exploite un créneau entre Need for speed et Gran Turismo, entre l’arcade et la simulation. Cette ambivalence se retrouve dans la conduite des véhicules. D’un côté, la jouabilité est très simpliste, mais de l’autre, il en faut peu pour envoyer le véhicule dans le décor, tant certains virages peuvent être exigeants. Pour éviter une trop grande frustration, les erreurs peuvent être rattrapées avec un retour en arrière dans la partie, comme sur une vidéo.
De même, les graphismes des voitures sont bons, sans être non plus d’une grande finition. Le plaisir des yeux est plutôt à chercher dans les environnements, parmi lesquels on retrouve Chicago, Barcelone, Hong Kong et même Paris. Contrairement à des titres arcades, GRID 2 a eu la bonne idée de ne pas mettre une bande-son criarde et se limite aux bruits ambiants, que ce soient les moteurs ou les bruits de tôles froisses. Ceci permet une meilleure immersion. Mais à osciller ainsi entre arcade et simulation, GRID 2 manque de personnalité. Les fans de la première heure regrettent d’ailleurs la disparition de la vue cockpit.
Sa véritable originalité est plutôt à chercher du côté du multi-joueurs. Le titre offre une véritable progression, qui permettra d’accumuler expérience et argent pour acheter des voitures et des améliorations, ce qui n’est pas possible dans le solo. Et pour une fois, il est possible de s’amuser sans Internet, puisque le titre propose des parties avec un écran divisé en deux.