Festival Itinérant : Greta Garbo

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Garbo arrivera aux Etats Unis auréolée du scandale provoqué par le film de Pabst, qui lui offre son deuxième grand rôle à même pas 20 ans. Pourtant, entre la Garbo que fabriquera Hollywood, et la jeune femme à la beauté sauvage de la Rue sans joie, la différence est abyssale ! C'est à peine si on la reconnaît, et c'est à peine si on en croit ses yeux : encore plus sublime, encore plus magnétique : on est loin de la femme éthérée et mystérieuse qui sera sa marque de fabrique, il émane d'elle une force et un naturel tout simplement inimaginables.

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Une belle histoire d'amour. Dommage que ça soit avec Fredric March, ça parait bizarre.

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Une belle histoire d'amour. Dommage que ça soit avec Clark Gable, ça parait louche.

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Une histoire d'amour qui ne devrait pas exister et qui pourtant emporte tout sur son passage : ou quand Pirandello dynamite Hollywood.

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Une belle histoire d'amour. Dommage que ça soit avec Ramon Novarro, ça parait incongru.

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Ça commence comme la Dame aux Camélias (avec les mêmes acteurs que dans le Cuckor, c'est troublant) mais l'histoire se révèle un peu plus piquante que d'habitude. Femme fatale et amants pantelants (on les comprend) comme il se doit, mais Greta est dans ses meilleurs jours, et Brown a quelques idées de mise en scène (comme cet escalier digne d'un Max Ophüls) alors...

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Un vieux mari, un amant impatient et un prétendant lycéen... Ça se corse.

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Une très belle histoire d'amour, et pour une fois on pourrait presque comprendre le choix de Greta. Dommage qu'elle meure à la fin !

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Une histoire de Love, mais Gilbert ressemble beaucoup trop à Sacha Distel pour qu'on y croie vraiment. Reste une belle sobriété de moyen. Mais dommage qu'elle meure pas à la fin !

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Une histoire d’amour coloniale, avec adultère et rédemption. Non seulement c’est pas trop mal foutu, mais en plus, pour une fois la Divine est une femme tout ce qu’il y a de plus ordinaire, ni reine, ni vamp fatale, ni courtisane : même comme ça elle est sublime. Elle peut tout faire, y compris la nurse en pleine épidémie de choléra. Y compris faire croire qu’elle aime George Marshall. C’est dire.

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Reine de Suède à cheval dans la neige, ça claque. Dommage que ça soit avec John Gilbert, ça paraît grotesque.

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Une histoire d'amour un peu mou du genou, mais elle est en ciré marin, et lui s'appelle Matt, alors c'est bath...

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Une histoire d'amour britannique, et quelque peu embrouillée. Où tout commence bien (enfin si être amoureuse de John Gilbert peut être considéré comme un bien) et finit en tragédie totale, par bêtise plutôt que par destiné. Mais au milieu de ces remous un peu agaçants, Greta est d'une impériale simplicité, impassiblement digne et impassiblement parfaite.

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Un militaire autrichien, une espionne russe, et... bingo ! une histoire d'amour. Un peu dangereux, entre ennemis. Un film très capillaire, entre les crans de Conrad et l'indéfrisable de Gréta.

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Cette fois c’est vraiment le drame côté cheveux, j’imagine que Robertson voulait battre Niblo et sa belle ténébreuse. La pauvre Greta navigue entre le poney mort et la loutre alcoolique, en passant par le mouton électrocuté et la marmotte flapie, on en perd un peu le fil de ce léger mélo pas désagréable mais pas délirant non plus. Enfin, voir la belle dans une voiture les cheveux aux vents, sur un yacht en pantalon blanc ou sur la plage en train de jouer au ballon avec son fils, ça compense bien un peu. Il va sans dire par contre que Nils Asther ou Johnny Mack Brown ça va pas être possible hein… Faut qu’elle parte avec la femme de son frère c’est la seule potable.

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Je ne sais pas si Bell était peu sensible au charme de Greta, ou si c'est parce qu'il s'agit de sa première apparition à Hollywood, mais disons que le potentiel est laissé en friche, c'en est décevant ! Sans parler de l'amoureux transi qui navigue entre Jean Dujardin et Jean-Luc Delarue. Cela dit, malgré des mollesses l'histoire de cet amour qui ne parvient même pas à être tragique est assez plaisante.

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Non mais la seule excuse à ce scénario ridicule, c'est si les deux potes finissaient par comprendre qu'ils sont amoureux l'un de l'autre. Faut voir comme ils se pressent le pelvis à chaque fois qu'ils se congratulent. Vieux et moches comme ils sont (ils sont censés avoir 20 ans, ah ah ah) on ne voit pas trop pourquoi Greta s'intéresse aux deux à la fois. Son rôle est absurde et elle en perd toute aura (sauf ce plan à se damner sous la neige). Remboursez !!

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Une histoire d'amour historique, avec Napoléon qui plus est, c'est un terrain miné ! Totalement improbable que la belle Gretawalenska puisse tomber amoureuse de ce nain ridicule qui ressemble à Joey Tribiani. C'est bavard et sans éclat, et on finit par attendre avec hâte que le Corse se barre à Ste Hélène, sans sa belle...

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"you're very talkative"... rien que pour cette oeillade, on pourrait se damner. Par contre, difficile de dire qui est plus moche du chapeau ou de Melvyn Douglas.