Je serais la plus belle pour aller chanter (Best Art Vinyl 2013)

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La superbe peinture de Michael Kagan décroche une première place pas déméritée. Les deux singles issus de BIG TV sont signés du même artiste et engrange presque une histoire sur ce cosmonaute. En tout cas c'est coloré, fourni et en même temps très sobre, do like.

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Une explosion de saveur signé Paul Jackson qui accède à la seconde place, je suis pas fan ni de la musique ni de cette cover même si à choisir entre les deux je préfère encore le duo lion-panda. Au moins l'ensemble est cohérent.

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Made in Leif Podhajsky pour la fin du podium, mon chouchou en cover art qui continue dans l'esthétique retro/psychédélique avec l'utilisation de miroir à profusion pour rendre l'image illisible, mais belle.

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Tout le challenge pour ce groupe est bien d'avoir une visibilité malgré un nom peu identifiable sauf si on connait la prononciation. Cette année ils ont fait dans le très esthétique tout en gardant l'idée du triple.

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Bon j'annonce tout de suite, je ne suis pas fan de tout les participants au concours.

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Pas trouvé sur senscritique mais l'album en lice est Judge Jury and Executioner, même si carrément dans le même style : http://www.bestartvinyl.com/1-0-0/images/200/upl428.jpg

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La version en lice avec juste un changement de couleurs : http://www.bestartvinyl.com/1-0-0/images/200/upl427.jpg

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Le rock noisy de Bailterspace a quelque chose de sale derrière toute cette douceur. Mélange opéré à la perfection dans la photographie de Alister Space (tout est histoire d'espace) qui avec des couleurs peu saturées mais un rendu organique provoque une très belle alchimie. Un fin titre en blanc qui ne vient rien gâcher à la composition mais au contraire, l'allège encore plus.

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Le rock emo tout gentil de Balance and Composure tente bien par moment de se donner des airs de violence qu'il n'a pas. C'est donc plutôt logique d'avoir donc cette illustration qui part déjà gagnante en utilisant les 3 couleurs primaires. Que ce soit avec l'ajout du texte en blanc, le vignettage pour ne laisser qu'un cercle coloré ou le mélange subtile des couleurs, l'artwork final a tout pour plaire même si il aurait été comme un gant à un groupe plus psychédélique.

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http://www.bestartvinyl.com/1-0-0/images/200/upl470.jpg

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Toujours aussi fan de mon petit Bibio le Hobbit (et ouais fallait la faire). Emprunt d'une nostalgie toujours plus grande, l'album arrive à reprendre assez habilement ce concept d'accumulation de d'art lo fi dans le reste de la communication notamment via les clips vidéos.

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Certainement l'une des pochettes les plus mystiques et envoutantes, du coup c'est un coup de coeur.

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Pas trouvé l'album Urban Animal : http://www.bestartvinyl.com/1-0-0/images/200/upl473.jpg

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Un peu déçu qu'il n'y ai pas d'univers graphiques pour tout les singles et l'album à part la typo mais ça reste über cool.

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Ersatz de Two Doors Cinema Club et Hot Chip, les oncles ne réalise tout de même pas une mauvaise performance. Et Dr. Me, en charge du visuel est un habitué des photos rétro et du découpage (c'est là que ça devient intéressant). Ainsi pour toute la charte graphique du groupe il décide de superposer différentes photos d'époques en suivant plus ou moins des formes géométriques. Si finalement, il n'y a rien de transcendant, l'artiste participe néanmoins à une certaines émergence d'un style graphique populaire à cette époque.

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Du post punk si sombre et rocailleux ne peut être illustré que par du noir et blanc. Un cimetière planté à la va-vite près d'un parking, le décor surprend voir même amuse mais l'on sent bien l'ironie glaciale de la situation qui est pointé du doigt.

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Charles Emerson est un photographe aux réalisations variées mais au moment de la sortie du vinyl de The Editors son truc à lui, c'était les plantes. Ni une, ni deux, il pond donc un visuel en adéquation avec ce qu'il a pu déjà faire tout en poussant encore plus loin les effets spéciaux autour de la composition florale. Un visuel détonnant et plein de fougue nuancé par des tons ternes et assez sombres, c'est pas du rock d'ado quoi. Bon en fait si, mais le visuel maintient l'illusion un temps et à défaut de connaître le poids de leur amour, la fleur elle, s'impose de tout son poids dans l'image.

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Pourquoi cet air si triste Edwyn ? Affublé d'une illustration très déprimante (dans la forme plus que dans le fond, on parle quand même d'un poisson hein), Understated a pourtant de quoi vous faire remuez suffisamment ! Mais là n'est pas le vrai problème, non, il y a la typo. Allons, en 2013. Allons allons.

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Je déteste le bonhomme, sa voix, sa musique bref tout mais la pochette est magnifique et en plus il n'est pas dessus. Gros coup de cœur.

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ATTENTION ! C'est bel et bien un album de black metal ! Ne dîtes pas qu'on vous aura pas prévenus hein.
Oui en effet derrière cette assemblage de jolies colombes se cache toute la violence du monde. David D'andrea a pourtant fait des dessins bien plus sombres que celui ci mais allez savoir, les islandais ont une forme de licence poétique bien à eux.

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Un XXYYXX plus nerveux mais aussi bon que l'original. Et avec surtout une bien meilleure pochette. Mélangeant habilement, photo en niveaux de gris et illustration sur papier doré, le résultat est enivrant et surprenant, tout comme les 10 morceaux peuplant cette forêt d'épées.

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Carrément rien à voir... : https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/81yCpYZPjkL._SX425_.jpg
En tout cas c'est une belle utilisation des couleurs avec pour une fois un arc-en-ciel pas trop cheap. Peut-être simplement que les textes sont un poil trop gros.

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Toujours très graphique et bien dans l'univers minimaliste et rêveur du DJ.

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A musique élégante, photographie élégante. Et Annemerieke Van Drimmelen ayant beaucoup travaillé pour la mode et majoritairement sans couleur, on imagine que réaliser cette pochette n'a pas du être difficile pour elle. La chanteuse de Goldfrapp y apparaît presque comme fantomatique, issue d'une pub pour un parfum quelconque d'une décennie sixties révolue.

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Stuart B. Wrege réalise ici une très jolie illustration prenant au pied de la lettre le titre de l'album. Presque navrant que le nom du groupe prenne une place aussi prépondérante dans la masse globale, même si le mélange noir/blanc et doré a toujours son petit charme. De plus avec une typo rétro, à l'image de l'illustration qui rappelle les vieilles encyclopédies et avec un groupe très influencé country folk.

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Désormais 5, les gars de Moondoggies peuvent parader avec leur 5 souliers.
Un bel effet sépia en plus du style gravure et du collage grossier de Drew Christie qui donne un air enfantin à l'ensemble. Dommage que le tout soit très (trop) dense en détail alors que la folk d'Adios I'm a Ghost est tout ce qu'il y a de plus simple. http://images.bigcartel.com/product_images/123020637/MD1.jpg?auto=format&fit=max&h=1000&w=1000

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Encore du Leif même si là je suis moins fan (surtout des déclinaisons pour singles avec encore moins de formes). Étonnamment je m'attendais à du Jazz mais que nenni, de la bonne musique électro avec quelques apparitions surprise de King Krule. La pochette rétro et épurée irait à ravir à un festival de jazz à mon goût.

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Comme pour Sir Elton je ne suis pas fan du monsieur (décidemment les anglais...) mais encore une fois coup de chapeau pour la pochette minimaliste, esthétique et bien colorée. On regrettera le titre qui n'est pas si évident que ça (à moins que le "m" s'écrive comme le "n" en typo néon). En lice, la version pokémon bleu : http://www.bestartvinyl.com/1-0-0/images/200/upl462.jpg

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Edward Kinsella III est passé maître dans l'art de mélanger la peinture et la simple illustration. Il le prouve à nouveau avec cette pochette très cocasse dont on devine la violence de la chute du pauvre homme. Peut-être a t-il été surpris par le punk sauvage des Pissed Jeans. En tout cas l'utilisation d'une seule couleur, les pleins et les vides ainsi que l'humour noir fonctionnent très bien ensemble.

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La bande à Josh Homme revient pour un sixième album forcement pas très catholique. Mais point de figure satanique, en faisant appel aux bons services de Boneface, le groupe se voit paré d'un vampire. Et pas n'importe lequel, l'illustration reprend une photographie du fameux Dracula de 1931, une tête de mort en plus. Seulement deux couleurs mais elles fonctionnent très bien (même inversées pour le vinyl collector) et la pochette sans être kitsch a un côté oldie particulièrement bienvenue.