Le fabuleux destin d'un cinéma de quartier

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Oh, on est bien d'accord, ce n'est pas non plus le film du siècle, mais le spectacle est autant sur la toile que dans la salle.
De l'incontournable brosse à dents géante en ouverture (https://www.youtube.com/watch?v=G5MHNvOVl8Y) à la chorégraphie finale, en passant par l'inévitable douche de la 1ère séquence, jet de riz lors de l'arrivée du couple au château, fauteuils "qui bougent", chorale et même strip-tease, c'est en quelque sorte une expérience 3D sensorielle!
On comprend dès lors que le film ne reste à l'affiche qu'une semaine en été et le pourquoi d'une seule séance en soirée le samedi!
Merci à la direction pour sa grande tolérance (j'suis obligé, c'est contractuel :p) et aussi à l'équipe de nettoyage (ça c'est pas obligé mais j'y tiens :))

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Ma première vraie rencontre avec le cinéma d'auteur. Mon premier Tarkovski aussi, celui qui allait m'ouvir à son univers si particulier, sombre, mystique et fascinant.

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Euh..comment dire...Une déception d'abord avec "Meurtre d'un bookmaker chinois".
Puis la diffusion de l'intégrale au moment de la disparition de Cassavetes. Jamais un réalisateur n'a pour moi à ce point saisi l'émotion. Peu importe l'histoire, les dialogues, il ne cherche qu'à saisir ce quelque chose de furtif et d'inattendu qui n'est autre que la vie.
Jamais non plus un réalisateur n'a sublimé à ce point la beauté d'une femme, la sienne.
Du cinéma comme j'aurai rêvé en faire.

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Un film un peu oublié mais qui a connu un franc succès et est resté à l'affiche pendant plusieurs mois!
Le plaisir de la bouche présenté comme une respiration dans ces existences ternes confinées dans l'isolement et les archaïsmes des campagnes reculées.
Un film emprunt d'une profonde spiritualité.
Oscar du meilleur film étranger en 1988.

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Un vrai choc. Un film brutal et éprouvant sorti du cerveau malade de Ferrara.
A mon avis le meilleur rôle d'Havey Keitel.

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Un film à la fois drôle et envoûtant sur l'errance, la solitude et l'ennui. Un sublime noir et blanc, un des meilleurs de ces 50 dernières années.
Et puis il y a un casting de rêve: John Lurie, Tom Waits et Roberto Benigni, tous plus badass les uns que les autres.

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Vu dans le cadre d'une rétro sur le cinéma muet allemand en collaboration avec le ciné-club universitaire.
Un film bouleversant dénonçant l'arrogance et le mépris envers les inadaptés d'une société allemande en pleine décomposition, révèlant les racines profondes des grands cataclysmes à venir.
J'ai eu la chance de le voir avec la présence d'un vrai pianiste improvisant son jeu tout en regardant le film.
L'expérience ultime pour tout cinéphile!

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Je pourrais faire un copier/coller de la précédente annotation tant les thèmes qui travaillent ce film sont semblables, hormis le côté mélo absent dans le film de Murnau.
Vu dans les mêmes conditions que le précédent.

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Un film méconnu dans la carrière du pince-sans-rire new-yorkais, et pourtant c'est un vrai chef d'oeuvre de candeur naïve, de rêves et d'aventures.
Du bon cinoche comme on aime, quoi!

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Mon préféré du petit binoclard.
Majestueux et d'une beauté époustouflante.

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De loin mon préféré de Wenders.
Difficile d'exprimer ce que je ressens à la vision de ce film.
Un fim à la fois hors du temps et qui s'inscrit dans la réalité quotidienne de Berlin à la veille de la chute du mur. Encore plus bouleversant à voir aujourd'hui.