Les B.O. de films qui touchent à l'absolu.

Annotation :

Une oeuvre totale qui vous fait descendre au fond de la tristesse pour vous y montrer les reliquats de joie qui constituent l'espoir des hommes errants dans un monde perdu.

Annotation :

Ressentir l'infini de l'immortalité, à l'écran comme à l'écoute, avec tout son cortège de déchéance et de grandeur. Ouvrez grand les oreilles et entendez le bruissement fragile de cette feuille allant au vent, qui finit toujours par avoir le goût du sang.

Annotation :

"Je ne crois pas que nous soyons condamnés à revivre nos erreurs passées", dit l'homme qui chaque nuit reçoit la visite de sa défunte amante. Est-ce bien cela que nous voulons ? Chaque note de cette BO nous rappelle le vertige fondamental de la condition où sont placés ces pauvres hommes, torturés par des souvenirs devenus réels.

Annotation :

Surfer sur le rêve Lost Highway en compagnie de Rammstein, Bowie, Nine Inch Nails ou Marylin Manson .... Est-il besoin d'en dire plus ? La BO de Lost Highway gravera le film à jamais dans votre mémoire, et c'est une très bonne chose.

Annotation :

"It's a lonely journey from death to birth" chante Michael Pitt, vérité sereine de cette BO qui colle au film comme la tragédie colle à son héros. On y ressent tout ce qui le prend, au risque de finir par le comprendre.

Annotation :

Un son profond et brutal pour une histoire à cette image, celle de mains qui ont commis l'irréparable et cherchent la rédemption. Grandeur et décadence de la violence en milieu déraciné, une BO de Martinez qui va droit au but.

Annotation :

Rentrer dans la folie par les nombres, sortir de la folie par les nombres. Et les oscillations des notes parlant direcement à vos neurones. Une BO pionnière des musiques biographiques du 21ème siècle.

Annotation :

Qui a oublié le démarrage de "where is my mind" dans la scène finale ? Snythèse parfaite de l'alliance entre cette BO et le film, d'ailleurs meilleur que le livre.

Annotation :

Le thème principal du film est éternel. Il remet de la proportion dans toute cette histoire qui croise macro et micro, honneur et humiliation, arrogance d'une société se désavouant elle-même. Essentielle.

Annotation :

Ambiance cernée à 100% pour la BO de ce jeu, qui survit sans broncher à des centaines d'écoutes séparées. Mention spéciale aux trakcs de M O O N qui retranscrivent l'immédiateté de la violence et son caractère grisant avec brio.

Annotation :

Comment dire ? Une BO aussi raffinée que le principe de gameplay du jeu, et qui s'intègre à celui-ci en toute transparence. Il y a un bel échange entre les deux médias, puisqu'on peut autant considérer que la BO donne une grandeur du jeu que l'inverse.

Annotation :

Si l'on devait douter du caractère efficace de cette BO, que l'on considère le nombre de fois où elle a été recyclée pour d'autres trailers de films (y compris le second Seigneur des Anneaux, curieusement). Clint Manselle, encore lui, a saisi la trajectoire en courbe descendante de ces jeunes à l'espoir fautif.

Annotation :

Incontournable pour avoir relancé les 80's contemporanisées, Drive c'est tout un univers qui renaît à chaque écoute.

Annotation :

Sans commentaires : l'absolu de l'asbolu en termes de sélection musicale, la spécialité de Tarantino.

Annotation :

Surprise de cette liste, la BO de Kundun a toujours été sous-estimée, alors qu'il s'agit du travail le plus personnel de Glass sur un film, à mon humble avis.