Les gros dans les livres

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Salomon Barber : "Gros, je le découvrir bientôt, c'était peu dire. Le fils d'Effing était énorme, une masse monumentale, un pandémonium de chair sur chair accumulée. Je n'avais jamais vu personne avec de pareilles dimensions, et quand je le repérai, assis sur un canapé dans le hall de l'hôtel, j'hésitai un instant à l'aborder. C'était l'un de ces hommes monstrueux qu'on croise parfois dans une foule : si fort que l'on tente d'en détourner les yeux, on ne peut s'empêcher de les fixer, bouche bée. Il était d'une obésité titanesque, d'une rondeur si protubérante, si exorbitée qu'on ne pouvait le regarder sans se sentir rétrécir. Comme si ça tridimensionnalité avait été plus prononcée que celles des autres. Non seulement il occupait davantage d'espace qu'eux, mais il semblait en déborder, sourdre au travers de ses propres contours pour habiter des territoires où il ne se trouvait pas. Assis au repos, avec son crâne chauve de béhémoth surgissant des plis de son cou, son apparence avait quelque chose de mythique, et j'en ressentis une impression à la fois obscène et tragique."

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Le Dr porc : "Le personnage principal malgré ses traits divins, est gargantuesque et a des appétits qui arrivent à dégoûter même ses compatriotes (soupes de poumons et tripes, canetons frits...). Outre son aspect physique, le caractère n'est pas en reste, de mauvaise foi, cynique, il ne mâche pas ses mots et pour ne rien gâcher il est vénal." diothyme

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Ignatius Reilly "Ignatius est perpétuellement affublé d'une casquette de chasse verte à oreillettes, d'un pantalon de tweed qui peine à contenir sa bedaine d'obèse et d'une chemise à carreaux en flanelle. Ce qui lui donne l'aspect d'un gros taré. En prime, il a une grosse moustache noire broussailleuse, des yeux bleu et jaune, et a la malchance d'avoir des oreilles grandes et poilues.Comme il ne se nourrit que de cochonneries et de Dr Nut (un soda goût amande) qui le font grossir, et qu'il est très grand, Ignatius est gargantuesque et presque effrayant. En plus d'être puant, d'avoir des flatulences et des éructations, bref, d'être dégoûtant."

Le point de suspension

Merci Torpenn

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Kenneth Cook "Planté parmi eux au clair de lune, immense, le corps flasque et hardi, le filet dans une main, la seringue dans l’autre, j’attendais le wombat qui m’intéressait. "

Merci Pravda

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Prétextat Tach : «cet homme était tellement gras que depuis des années il avouait ne plus être capable de marcher.»
«Quatre mentons, des yeux de cochon, un nez comme une patate, pas plus de poil sur le crâne que sur les joues, la nuque plissée de bourrelets, les joues qui pendent.»

Merci Judedalus

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Emma Fleet : "Lorsque Emma Fleet, accompagnée de son mari Willy et de ses 200 kg, pousse la porte du cabinet d’un psychiatre, ce n’est pas, comme le pense tout d’abord celui-ci, pour lui parler de ses problèmes de poids. Au contraire, elle souhaiterait même en prendre encore, si cela doit l’aider à régler son problême conjugal. En effet,son mari, qu’elle a rencontré sur une foire alors qu’il faisait office d’homme-balance (estimant le poids des gens, à l’oeil nu), a un talent : Il est tatoueur de gènie, et a recouvert son corps de fresques, faisant d’elle une véritable chapelle sixtine, comme elle le dit elle-même avec délectation. Or, après 8 ans de passion et de tatouage, plus un seul cm² de peau vierge ne subsiste… et malgré ses efforts, Emma sent bien que son Willy s’éloigne, et risque de partir à la recherche une autre “toile vierge”. A moins que…"

Merci Carolann de Borniol

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Augustus Gloop

"Augustus Gloop! Augustus Gloop!
The great big greedy nincompoop!
How long could we allow this beast
To gorge and guzzle, feed and feast
On everything he wanted to?"

Merci Kwintyn

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Samwell tarly "Une nouvelle recrue arrive au Mur : Samwell Tarly, fils aîné, obèse, froussard et geignard de Randyll Tarly, seigneur de Corcolline. Il est immédiatement la cible des railleries de ser Alliser Thorne, qui le fait sévèrement étriller à l'entraînement" (wikipédia)

Merci Kwintyn

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Samsagace Gamegie : pas de description physique trouvée pour le moment"

Merci Kwintyn

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"Le public ne s’y trompe pas, et rit franchement au récit des amours d’Adolphe et de Mme C., la concierge à l’énorme poitrine qui l’a un jour choisi comme amant. Comme elle mesure deux mètres et que lui n’est qu’un « avorton », leurs rapports prennent une tournure des plus curieuses, et il devient un « homme-phallus », comme il y a des hommes-canons… "

Fabrice Chêne, Les trois coups

Merci Kwintyn

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Porthos : pas de description physique trouvée pour le moment.
Mousqueton : "Le nom de "Mousqueton" choisi par Porthos, défini le laquais comme un personnage moins grand tant physiquement, moralement que hiérarchiquement et plus gros que son maître ."Nathalie Masseron, Sonia Lemonnier

Merci Torpenn

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Gervaise : "Son vieux jupon trempé lui collait aux fesses. Elle faisait sur le parquet un tas de quelque chose de pas propre, dépeignée, montrant par les trous de sa camisole l'enflure de son corps, un débordement de chairs
molles qui voyageaient, roulaient et sautaient, sous les rudes
secousses de sa besogne ; et elle suait tellement, que, de son visage
inondé, pissaient de grosses gouttes"

Annotation :

Obèse : titre de la première nouvelle. "Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi gros, quoique à part ça il a l'air propre et il est assez bien sapé. Tout est démesuré en lui, mais ce sont ses doigts surtout qui m'ont frappée. (...)Ils sont trois fois plus gros que ceux d'un homme ordinaire. Des doigts longs épais, dodus."

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Dudley Dursley : "Dudley ressemble beaucoup à son père, Vernon Dursley. Il a une grosse figure rose, un cou presque inexistant, des petits yeux humides et d'épais cheveux blonds. Dudley est à peu près quatre fois plus gros que son cousin Harry, qui trouve qu'il ressemble à un "cochon avec une perruque". En 1994, il "atteint à peu près la taille et le poids d'un jeune cachalot" : Smelting a du mal à trouver des pantalons d'uniforme suffisamment grands pour lui et l'infirmière de l'école joint des conseils diététiques au bulletin à la fin de l'année scolaire. " Wiki harry potter
"un sale petit gros dont la corpulence est présentée comme une défaillance morale." Jean Web, Centre de Recherche sur la Littérature pour Enfants de l’Université de Worcester.

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Gargantua "Le bon homme Grandgousier, beuvant et se rigollant avecques les autres, entendit le cry horrible que son filz avait faict entrant en lumière de ce monde, quand il brasmoit, demandant : «A boyre ! à boyre ! à boyre ! » Dont ol dist : « Que grand tuas ! » (supple le gousier). Ce que ouyans, les assistans dirent que vrayment il debvoit avoir pour ce le nom de Gargantua, puisque telle avoit esté la première parolle de son père à sa naissance, à l'imitation et exemple des anciens Hébreux. A quoy fut condescendu par iceluy, et pleut très bien à sa mère. Et, pour l'appaiser, luy donnèrent à boyre à tyre larigot, et feut porté sus les fonts et là baptisé, comme est lacoustume des bons christiens."

Merci Torpenn

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La reine de coeur : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c2/Alice_par_John_Tenniel_29.png/450px-Alice_par_John_Tenniel_29.png

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Boule de suif : "Le personnage de boule de suif est caractérisé d’excès dès son plus jeune age. En effet on retrouve dans le texte (l.324) l’expression « son embonpoint précoce » qui rend bien l’idée de démesure qui est imprimée dans ce corps.« ronde de partout » La description « gastronomique » du personnage montre que la prostituée vient combler un manque du corps, elle est appétissante ; comme description « culinaire » on trouve : l’idée de lard et donc de consommation qu’elle porte même dans son surnom (boule de suif), « grasse à lard » « courtes saucisses » « appétissante et courue »... ces éléments montrent bien que la prostituée incarne le désir (elle est bonne à croquer) et vient remplir un manque du corps." elly 94

Annotation :

"Je me parle.
Je me gronde.
Je me dis souvent ceci :
"Cesse d'être une monstresse
d'ogresse
de grosse patate
dans des misères
de sacs de patates.
Finis-en avec ce problème
une fois pour toutes. "

Annotation :

Roi Karmalys : ""A présent, aucune monture, pas même le boeuf le plus massif, ne supporterait son poids. Karmalys pesait plus lourd que deux hommes en armure. Il charriait sa considérable panse comme un fardeau, se déplaçait en respirant douloureusement et économisait ses gestes. Ses bras étaient plus épais que des cuisses de lutteurs, ses jambes aussi larges que des troncs de chêne, quant à ses mains grossières et pataudes, elles se terminaient en doigts gorgés de gras auxquels ne pouvaient se glisser que des bagues ouvragées sur mesure.
Les traits du seigneur du Reycorax n'avaient de royal que le lointain souvenir des ses beaux ancêtres. Posé sur un cou flasque, son visage boursouflé était hideux. A trente-cinq ans, la peau du roi ne se creusait d'aucune ride tant elle était tendue."

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Bastien Balthazar Bux et Karl Konrad Koreander : "était assis un homme lourd et trapu. Il portait un costume froissé, noir, qui paraissait élimé et poussiéreux. Un gilet à fleurs maintenant son ventre. L'homme était chauve avec seulement, au-dessus des oreilles, deux touffes de cheveux blancs et hirsutes. Son visage rouge faisait penser à la tête d'un bouledogue hargneux. Son nez bulbeux soutenait une paire de petits lunettes dorées. (...) il avait inséré son gros index gauche entre les pages - comme signet en quelque sorte."

Moquerie des camarades : "Alexandre, Alexandre ! Est assis sur le pot de chambre! Il se casse en deux le pot! Alexandre dit tout haut : C'est parce que je suis trop gros!"

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"Enfin, devant le guéridon , un homme était assis, de quarante à quarante-cinq ans, petit gros, trapus, rougeaud, en bras de chemise, avec des caleçons de flanelle, une forte barbe courte et des yeux flamboyants ; d'une main il tenait un livre, de l'autre il brandissait une énorme pipe à couvercle de fer, et, tout en lisant je ne sais quel formidable récit de chasseurs de chevelures, il faisait, en avançant sa lèvre inférieure, une moue terrible, qui donnait à sa brave figure de petit rentier tarasconnais ce même caractère de férocité bonasse qui régnait dans toute la maison.
Cet homme, c'était Tartarin, Tartarin de Tarascon, l'intrépide, le grand, l'incomparable Tartarin de Tarascon."

Merci (beaucoup) NaiaPhykit

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Tixu Oty : "Tixu Oty l'orangien regardait tomber les gouttes épaisses avec l'expression d'une vache céleste contemplant un antique train de fusée.
Au cours des cinq, peut-être six années standard qu'il avait passées sur Deux-Saisons, Tixu Oty s'était peu à peu transformé en une masse hirsute, inerte, imbibée d'alcool et d'ennui. De son uniforme tire-bouchonné, autrefois vert-clair, suintait une odeur écœurante dont l’âcreté n'était pas sans rappeler celle des gigantesques lézards des fleuves de la saison des pluies."

Merci NaiaPhykit

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Sinon il y a Saccard dans L'argent et la curée (mais je n'ai pas encre lu ce dernier) qui représente le gros riche qui se nourrit de la misère des petits actionnaires
Merci NaiaPhykit

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Et toujours dans Zola il y a le ventre de Paris avec toutes la métaphore des gras représentés par Quenu le charcutier qui mangent les faibles (représentés par Florent son demi-frère). Le thème du gras est récurant dans le livre. Après il doit y en avoir des centaines dans Zola mais ces deux là me semblent assez représentatifs et leur poids représente quelque chose. Merci NaiaPhykit

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Liz Dunn est obèse, grincheuse et très lucide sur elle-même. Même si derrière cette morne apparence se cache un esprit acéré par des années d'observation contemplative, elle n'attend rien de sa vie, hormis une imminente opération dentaire et une quantité de films larmoyants loués pour l'aider à passer sa convalescence. (résumé sens critique) Merci Carolann de Borniol

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Première femme de l'ex mari de l'épouse du personnage principal (...) : "une femme corpulente qui portait une robe sac flottante et qui riait à gorge déployée de ses propres plaisanteries. Elle avait visiblement décidé d'être "replète" au lieu d'être simplement grosse, et plutôt que de garder rancune, elle avait choisi une approche optimiste, presque enjouée, pour cette grande fête de réconciliation, et ce, bien qu'elle ait vécu seule depuis le jour où le réalisateur l'avait quittée pour Astrid. Les bouts du foulard bleu cobalt, qui dissimulaient son double menton, ont trouvé leur place ente les feuilles de salade dans son assiette quand elle s'est penchée vers la nouvelle épouse de son ex-mari pour lui donner des conseils sur l'éducation des enfants"

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Banu : " Son visage luisait, comme si elle l'avait tartiné de graisse de poulet, et ses petits yeux noisette aussi. Avec ses douze années et ses quinze kilos de plus que Zeliha, elle ressemblait d'avantage à sa mère qu'à sa sœur. A l'en croire, Banu était victime de son système digestif mystérieux qui stockait tout ce qu'elle ingérait et transformait en graisse l'eau qu'elle buvait. On ne pouvait donc la tenir pour responsable de son poids, ni l'encourager à se mettre au régime."

Rose : "La prise de poids n'avait aucun effet sur elles." (ses oreilles) "On ne pouvait pas en dire autant du reste du corps humain. Celui de Rose était si incontrôlable qu'elle n'arrivait même pas à le faire entrer dans l'une des catégories du magazine Bonne Santé. Elle n'était pas une "femme poire", aux hanches plus larges que les épaules, ni une "femme pomme", plus en chair au niveau du ventre et de la poitrine, même si elle avait des caractéristiques des deux. Peut-être existait-il une troisième catégorie non mentionnée par l'article : les "femmes mangues", des femmes rondes de partout avec une tendance à s'empâter d'avantage au niveau des hanches. Et puis zut! Elle finirait bien par perdre ses kilos superflus."

Dikran : "Son épouse avait beau surveiller de près son régime alimentaire, oncle Dikran s'épaississait d'une nouvelle couche de graisse chaque année - tout comme les troncs d'arbres gagnent un anneau. C'était un être trapu et porcin indifférent au regard des autres. Deux ans auparavant, il s'était vu offrir un rôle dans une publicité pour une marque de pâtes. Il avait incarné un cuisinier jovial qui se remet du départ de sa fiancée en se préparant joyeusement des spaghettis. A la ville comme à l'écran, oncle Dikran était si enjoué que tous ses proches citaient son nom pour illustrer le vieil adage affirmant que les gros étaient des compagnons bien plus agréables que les minces."

Annotation :

Misty "se transforme en un putain de gros tas, une pétasse sous uniforme en plastique rose..." "ses cheveux blonds virent au gris et sentent la merde dont elle se sert pour récurer de vos toilettes les cuvettes quand elle se glisse à côté de moi dans le lit..." "... ses nénés pendouillent sur sa poitrine comme deux carpes mortes. Nous n'avons pas eu de rapports sexuels depuis trois ans..."

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Femme inconnue "Lily regarda une femme obèse s'extraire lentement de la voiture. (...) Lily ne pouvait détourner les yeux de son ventre et de ses cuisses énormes dans un bermuda en jersey. La femme fit trois pas pesants et souffla."

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Fatman : 280 kilos sur la balance, des « petits orteils roses aussi tendres que les tétons d’une vierge » et « un nombril aussi profond qu’une tasse de thé ».« roi obèse" merci jerome60