Les meilleurs films de 2016, selon Ether

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C'est une note qui marque l'apogée d'une carrière, un film optimiste, qui j'estime est très important dans le cinéma d'aujourd'hui, par rapport à tout ce qu'on voit et je sais déjà qu'il sera injustement considéré. Mais, sur le plan idéologique, j'estime sans exagérer que ce sera sûrement un des meilleurs films des années 2010. Parce que c'est l'un des seuls qui a une telle proposition, et qui en plus l'insère dans l'imaginaire, pas à base d'effets spéciaux faits sur ordinateur, mais imaginaire dans le récit, imaginaire dans la racine, dans les images, avec tous ces décors en carton pâte. C'est une création au sens le plus noble du terme. Après qu'on me dise que le film est inégal, oui et non. Tout se tient, tout est logique. Et c'est difficile de faire quelque chose d'autobiographique qui ait du sens.
Là, ça s'adresse pas à lui. Le procédé autobiographique est un prétexte pour parler aux gens de notre âge, et pas que. Mais aux gens de 20 ans qui sont à son stade quelque part (parce qu'il faut le dire, c'est un vieux de 90 ans qui pense encore "jeune"), aux 30 40 qui ont encore peur de vieillir, aux 60-70 ans qui sont un peu perdus, etc.

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Critique en dessous.

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Mon avis est disponible dans ma critique.

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Cf critique.

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Le film divise, à juste titre. C'est le travail d'un esthète auquel on ne peut accrocher que par l'empathie, envers l'intention de l'artiste, ou le rejeter tout entier parce que, malgré l'intention, le résultat ne suit pas. Pour ma part, j'étais préparée, et j'ai accroché. Inutile de dire que le rythme est entraînant, la lenteur est un des plus gros défauts de The Assassin. Il n'empêche que, à l'image d'un critique que j'apprécie beaucoup, Xavier Leherpeur, je crois que ce film possède une valeur particulière, dans la mesure où il implique que le spectateur ne soit pas passivement et confortablement assis dans son canapé. Il exige une part active de son temps de réflexion, ne serait-ce que pour démêler les fils de l'intrigue, et même après, comprendre ce qui était parfois obscur.

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Meilleure comédie de l'année. Il y a intérêt à ce que ce film soit projeté en dehors du festival de Deauville dans les salles de cinéma. Ça faisait longtemps qu'on avait pas eu une critique aigre douce de l'Amérique bien fichue.

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Très bonne surprise, et enfin un bon film en 2016 ! Le duo Assayas Stewart réussit plutôt bien. L'introduction de Personal Shopper m'a laissé assez circonspecte, mais la suite coule toute seule, avec une Kirsten Stewart au jeu peut-être déjà-vu, mais au moins il n'y a pas de prise de risque.
Parmi les tout récents films fantastiques sortis, Personal Shopper parvient à tirer son épingle du jeu sans faire dans la surenchère outrancière d'effets spéciaux, ni dans la démonstration à coup de jump scare. Olivier Assayas tente des choses, essaie d'introduire la technologie actuelle, qui il faut le dire fait souvent défaut dans les films récents, et propose des pistes scénaristiques qui évitent de faire partir le spectateur dans tous les sens pour finalement le prendre par la main et lui montrer la voie. Le film fait réfléchir sans être un gadget clé en main, et rien que pour ça, merci.

Avec le recul (ajout d'un commentaire a posteriori), je trouve que l'affiche spoile finalement un peu l'histoire, sur le plan symbolique.

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Je n'ai laissé aucun commentaire sur Carol sur l'autre liste, d'abord parce que je voulais écrire une critique, mais aussi et surtout parce que j'ai eu le sentiment que tout avait été dit.
Je comprends parfaitement les critiques qui parlent de film papier glacé, de froideur, mais en fait... ça fait du bien. Il n'y a pas d'effet à sensation, pas d'esclandres, on est dans un mélodrame bien fait qui ne fait pas appel au pathétique.
J'ai largement préféré le personnage de Carol, incarnée par Cate Blanchett, qui dans ce rôle constitue une sorte de modèle pour moi. Cette femme de 40 ans possède encore des passions, mais tente de trouver à l'intérieur de son vécu et de son présent un équilibre dans une dignité incomparable, comparativement aux légions d'individus immatures que nous servent le cinéma contemporain. Je retiendrai surtout cette phrase, frustrante au premier abord pour qui s'y arrête, mais pleine de sagesse lorsque Carol dit à Thérèse (Rooney Mara) qu'elle comprendra en grandissant ce qui lui arrive. Les films que l'on préfère sont nécessairement ceux qui, d'une façon ou d'une autre parviennent à trouver un écho dans nos propres vies.

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Critique !

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Forcément, à la vue du sujet, Spotlight ne pouvait que me plaire. Le film ne révolutionne pas le cinéma, loin de là. Cependant, il a quelques caractéristiques qui font qu'il mérite largement les avis positifs qu'il a reçu, ici et dans la presse.
D'abord, en dehors de l'histoire principale en elle-même, l'absence de ce côté "série", où une intrigue est entourée par des myriades de petites histoires secondaires sur les uns, les autres et qui finalement ne servent strictement à rien. Ici il n'est question que de Spotlight, et rien d'autre. Les journalistes en question ont une vie, mais elle est mentionnée de façon rapide, sans que cela ne prenne le pas sur l'intrigue, et rien que pour cela, un Alléluia est amplement mérité.
Pour le reste, les acteurs sont globalement très bons, surtout Liev Schreiber. Il y a aussi des plans admirables, plein de subtilités qui font sentir au spectateur l'ampleur de la tâche qui a été confiée aux journalistes. Dit autrement, si on aime le journalisme d'investigation, on peut y aller les yeux fermés.

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Critique

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Premier film vu avec la carte UGC illimitée. Etrangement, Tangerine n'est sortie à Paris que dans deux salles, aux Halles et à je ne sais plus quel Gaumont (auquel je ne vais jamais, de toute façon). Bref, le choix était très minime, et sans carte, il faut avouer que les tarifs pour ces salles sont assez prohibitifs.
C'est pourtant un film très bien fait, qui méritait amplement d'être mieux distribué qu'il ne l'a été... On suit Sin-Dee, et sa meilleure amie Alexandra, transgenres, qui, au détour d'un repas a lâché sans faire attention que le mac de Sin-Dee, de qui elle était proche l'avait trompée avec une cisgenre. De là s'en suit une ballade à un rythme effréné dans LA, le tout filmé à l'Iphone 5.
C'est très drôle, les actrices sont plutôt bonnes pour des amateures. Le film se maintient jusqu'à la fin, sans ennui pour terminer sur un quiproquo, suivi par un twist surprenant (que je me suis gâchée, parce que j'ai d'abord vu la fin de la séance précédente. J'ai fait n'importe quoi).

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Vu au cinéma, extrêmement motivée par les notes et les avis de mes éclaireurs. Je ne connaissais pas du tout Hosoda, je l'ai donc découvert avec Le Garçon et la Bête.
J'ai adoré ce long-métrage, mais quelques petits aspects que j'ai jugé contraignants m'ont empêché de lui mettre au-delà de sept. Les graphismes d'abord, qui sont à la fois sublimes, et un peu moins beaux concernant les "Bêtes" (c'est très subjectif de ma part, d'autant plus qu'il y doit y avoir une certaine difficulté à faire des animaux humanoïdes). J'ai aussi moyennement apprécié toutes les références à des marques : Uniqlo, H&M, Starbucks... Je sais que le film se passe la moitié du temps à Shibuya, mais j'ai du compte une bonne dizaine de marques qui apparaissaient. C'était peut-être un peu trop.
Enfin, la morale du film m'a assez déçue, dans la mesure où c'était comme si Hosoda voulait nous dire que toute cette aventure n'était qu'accessoire, puisque son personnage principa (Kyuta) finit par rentrer dans le moule de la vie, et en être heureux.

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Donc, Experimenter est moins pire que ce que je pensais, vu les notes de mes éclaireurs. Je suis assez satisfaite de l'aspect non conforme du film à l'idée que l'on se fait généralement des biopics (puisqu'au final, le film raconte plus la vie de Milgram à travers son expérience que l'expérience en elle-même), dans la mesure où on a pas une sortie de violons dès lors que Milgram connait quelques difficultés. Le côté surréaliste de certains plans, l'effet "vieux film des années soixantes avec écran projeté à l'arrière de la voiture" sont les points positifs du film, avec également Peter Sarsgaard. En revanche, Winona Ryder possède clairement un rôle anecdotique, de faire-valoir. C'est la grosse déception du film, pour celles et ceux qui attendraient son retour devant la scène, dont je fais partie. Il y a également un abus côté personnage qui se tourne vers la caméra pour parler aux spectateurs. Dans l'ensemble, ça passe justement grâce à Peter Sarsgaard, mais même un bon acteur ne peut sauver un procédé usé jusqu'à la moëlle, qui coupe le rythme du film.

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Julieta est loin d'être un film parfait, et sous certains aspects, j'ai été extrêmement frustrée par sa façon d'aller dans de multiples directions sans finalement en faire quoi que ce soit. Almodovar fait en sorte que l'on s'imagine mille et une choses, façon thriller, façon drame familial, pour finalement nous dire que non, c'était juste ce qu'il se contentait de montrer.
Pour autant, Julieta m'a énormément touché. Il y a de très belles trouvailles visuelles, les couleurs et les vêtements sont superbes, et l'histoire de cette femme possède un je ne sais quoi d'universel qui m'a fait cogiter derrière pendant plusieurs heures. A la fois dans l'amour qui se déclenche instantanément, la vie, les regrets, et la perte de l'être cher. C'est un film modeste, sans prétention, qui était cependant à deux doigts d'être vraiment excellent. Mais, à la vue de la justesse qui y est exprimée, je ne lui en veux pas beaucoup.

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L'animation de Tout en haut du monde est très belle, mais ses caractéristiques assez simples, qui se rapprochent de la Vie mélangée de Kandinsky lui confèrent certaines limites en termes de mouvements pour les personnages qui parlent. Ceux de la bouche ne sont pas toujours alignés sur la parole, ce qui est assez perturbant. En revanche, les décors environnementaux sont superbes, et l'utilisation qui est faite de l'animation pour représenter les éléments météorologiques déchaînés l'est aussi.
Dans l'ensemble, le dessin animé reste très beau. On a une histoire basé sur un personnage féminin fort qui pour le coup ferait passer Raiponce pour une cruche de compétition. En termes de scénario, l'équilibre est abouti. Le seul reproche que je ferai à Tout en haut du monde concernerait la fin du film, qui renvoie à un sentiment d'inachevé, et pose donc la légitimité d'une partie du scénario puisque des personnages qui pouvaient être les catalyseurs d'enjeux importants deviennent complètement inutiles. Je me suis également demandée si cette fin non jusqu'au boutiste n'était pas également le fait d'un manque de moyens, dans la mesure où dans le générique de fin on retrouve des plans statiques qui font office de prolongement.

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Peu de choses à dire dessus, hormis le fait que Demolition a pour lui un traitement original de la question du deuil (Nanni Moretti ne pourrait pas en dire autant pour sa part). C'est d'ailleurs peut-être parfois faussement subversif, avec des choses dites par le personnage de Jake Gyllenhaal qui peuvent choquer mais sont largement compensées par l'aspect défouloir gentillet du reste. Sa tendance schizoïdale est simplement jouissive, en frôlant parfois le trop mais sans véritablement le franchir. C'est un film drôle, et une bonne surprise.

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Bonne surprise là aussi. J'ai froncé des sourcils quand j'ai aperçu Chris Pine au générique, mais il fait le boulot. Les nostalgiques de western seront servis, Jeff Bridges est excellent également. Pas d'excès de blagues pour remplir des scènes vaines, de la sobriété, une bonne photographie et des rôles bien construits sur le plan psychologique.

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Enfin vu, j'ai eu peur qu'il ne me passe sous le nez celui-là ! L'Effet aquatique est un film bobo, mais surtout testamentaire, puisque la réalisatrice est morte il y a un an. C'est optimiste, ça parle d'une histoire d'amour, et de la confrontation entre deux cultures, celle de l'Islande et de la France. On se marre à plusieurs reprises, et les acteurs ont pour eux leur implication dans le projet, rien à redire au niveau de leur jeu.
Les plans sous l'eau sont à la fois poétiques et touchants, sans non plus en faire des caisses sur les ralentis.

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Critiqué aussi

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Cf critique, positive pour un film français en plus.

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3h06 de documentaire, un samedi soir, dans une salle qui n'est pas des plus confortables, c'est très, très long. Wiseman aurait pu laisser une durée de 2h30, voire 2h45 que ça aurait été plus appréciable.
In Jackson Heights parle du quotidien d'un quartier de New York, d'un des rares quartiers encore populaire de New York, situé à une demi-heure en transports en commun de Manhattan. Jackson Heights est un quartier très cosmopolite, dans lequel plus de 160 langues s'y côtoient, sans conflits excessifs, ce dont ses habitants semblent très fiers. On y trouve toutes les religions, toutes les minorités, et tout ce monde est menacé par l'arrivée de grands promoteurs immobiliers, désireux de s'emparer du lieu afin d'y implanter des mastodontes du capitalisme pour en retirer des profits financiers.
Wiseman filme ici un documentaire social, en montrant un quartier avant sa gentrification, qui aux yeux des habitants semble néanmoins inéluctable. Pourtant, ceux-ci décident de se mobiliser et de se battre, collectivement, pour ne pas perdre leurs commerces entre autres.
Le tout constitue un très beau voyage naturaliste, sans pathos, mais alarmant sur la façon dont on cherche à éjecter les petites gens pour s’approprier des places stratégiques d'un point de vue économique.

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Mine de rien, comparativement à tous les fils moyens que j'ai vu en cinéma, celui-ci aurait vraiment mérité une sortie en salles digne de ce nom. Alors oui, le problème c'est que les parisiens en auraient essentiellement profité, mais on ne paie pas des loyers aussi élevés pour s'ennuyer un dimanche, que diable !
Non plus sérieusement, le film commence et s'arrête au bon moment, ce qui en soi est déjà un très bon point. On a deux personnages assez consistants, un cynique pro-actif et terriblement humain (non pas humanisée, la différence est immense), accompagné d'un jeune naïf, lâche et matérialiste, à son niveau de pauvre. Parce que oui, quand on est pauvre on manque d'ambition, sachant que la thune gouverne.
Là où le film réussit son coup, c'est dans sa capacité à nous faire réfléchir sur les rapports humains et psychologiques en s'inscrivant dans un contexte plus large, plus actuel qui est celui de la crise des subprimes. A la limite, on se fiche complètement de ce problème-là, et c'est peut-être le principal reproche que l'on peut faire dans ce film. Les américains jetés hors des maisons pendant lesquelles ils ont parfois vécu toute une vie sont un décor. L'accent est mis sur deux individus, dont l'ambivalence peut poser des questions et faire discuter. En cela, les extorsions de domicile en deviennent un prétexte un poil facile, qui à vrai dire ne vous arrachera pas la moindre larme. A la limite, on pourra trouver ça écoeurant, ou révoltant, mais l'impact visuel et mental sur le spectateur sera assez mineur, au passage. Si on en attend le réveil, le soulèvement des individus contre la chape de plomb créée par un système, autant passer son chemin.

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Plus 7.5 que 8. Viggo Mortensen est génial, l'histoire pleine de bons sentiments, mais la fin s'étire trop. En dehors de ça, certains ressorts scénaristiques sont prévisibles, et il y a des personnages caricaturaux. Autrement, il va bien falloir qu'un jour on puisse nous proposer des films qui parlent de sujets sérieux sans nécessairement faire dans la petite blague toutes les dix minutes.

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Sur le plan technique, c'est pas fou, avec parfois des flous bizarres mais de toute façon, vu le sujet du documentaire on s'en fiche pas mal. C'est très drôle, cynique parfois, et surtout ça donne envie d'arracher des chemises à ceux d'en haut.

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Par rapport à d'autres Burton vus ces dernières années, comme l'insipide Big Eyes, Miss Peregrine sans être un chef d'oeuvre fait quand même mieux. Il y a quelques incohérences, comme ces enfants qui utilisent des super pouvoirs à la fin du film, alors que s'ils l'avaient fait plus tôt, l'affaire aurait été moins difficile. Mais, pourquoi pas. Le procédé pose juste question.
Burton est de mon propre avis vite, trop vite déconsidéré, parce que incapable de reproduire ce qu'il a fait dans sa période haute de créativité lors des années 90. Jamais on n'y reviendra, et pour reprendre les termes d'un ami, désormais, il ne fait plus que capitaliser sur les restes de cette période faste. Ce qui tombe bien, puisque comme l'époque est à la nostalgie, ça marche.