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25 livres

créee il y a presque 13 ans · modifiée il y a plus de 3 ans

Les Voyageurs de l'impériale
8.1
1.

Les Voyageurs de l'impériale (1942)

Sortie : 1942 (France). Roman

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

CRITIQUE INSIDE ↓

La Semaine Sainte
7.6
2.

La Semaine Sainte (1958)

Sortie : 1958 (France). Roman

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Aurélien
8.2
3.

Aurélien (1944)

Sortie : 1944 (France). Roman

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 10/10.

Les Beaux Quartiers
7.7
4.

Les Beaux Quartiers (1936)

Sortie : octobre 1936. Roman

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 10/10.

La Défense de l'infini
8.7
5.

La Défense de l'infini (1997)

Sortie : 11 avril 1997. Recueil de nouvelles

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ah ouais quand même… J'avoue, c'est plus par sens du devoir que je me suis lancé dans la lecture de cet ensemble hétéroclite, écrits clandestins des années 23/29 tous plus ou moins censés servir à l'édification d'un SupraRoman qui ne verra jamais le jour, et dont une bonne partie a (aurait ?) disparu dans un autodafé en Espagne. L'œuvre, parue post-mortem, n'a pas mauvaise presse, elle n'en a en fait aucune, c'est très rare qu'on en parle. C'est dingue au  regard de l'indicible force qui s'en dégage, à des coudées au dessus des écrits « officiels » d'Aragon de la même époque. Le con d'Irène, Le cahier Noir, Voyageurs, l'Instant sont de purs morceaux de magie, de bravoure, d'intelligence, de drôlerie, de tristesse. Un Louis souterrain apparaît soudain devant nos yeux, comme si on pouvait descendre dans la cave d'une maison qu'on connaît bien, voir les fondations, les objets autrefois aimés puis remisés là pour ne pas les perdre mais surtout ne plus les avoir sous les yeux. Cette cruauté, cette crudité sera sous-entendue dans les romans à venir, mais ici elle est exposée en plein jour, lancée à la gueule du lecteur, érigée en principe aussi bien éthique qu'esthétique, et l'écrivain, l'écrivant, se montre en écorché au rictus inquiétant : est-il de joie ou de douleur ?C'est en tout cas le même que dans la jouissance, et d'appeller ça « plaisir », est sûrement la plus grande hypocrisie de la langue française.

Les Cloches de Bâle
7.2
6.

Les Cloches de Bâle (1934)

Sortie : 1934 (France). Roman

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 9/10.

Le Con d'Irène
7.3
7.

Le Con d'Irène (1928)

Sortie : 1928 (France). Roman

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 9/10.

Annotation :

C'est un peu dommage que la réputation sulfureuse du texte (publié sous le manteau d'abord, puis interdit, puis sorti sous un faux nom, sans que jamais Aragon n'accepte de reconnaître officiellement sa paternité) le fasse catégoriser directement en « texte érotique ». D'abord c'est faux, et puis ça ne veux rien dire. Par delà les genres un peu étroits (pardon), le Con d'Irène est juste un texte magnifique, point. Issu du mythique roman inachevé, brûlé - la Défense de l'Infini - Aragon y déploie une énergie, une puissance, une brutalité qui ne ressemble à pas grand chose d'autre dans son œuvre : orages, coïts, bave aux lèvres, odeurs de terre et de sueur (on dirait presque du Giono sous drogue), suintements de bordels, et partout cette rage de destruction et d'oubli !  C'est à la fois éclaté et cohérent, très court et suffisant, suave et violent… à l'image du monologue du vieillard impotent (oh, putain de monologue), à l'image de tout ce début hallucinant : « Ne me réveillez pas, nom de Dieu, salauds, ne me réveillez pas, attention je mords et je vois rouge….»

Les Communistes
7.1
8.

Les Communistes (1967)

Sortie : 1967 (France). Roman

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 8/10.

Anicet ou le Panorama, roman
7.2
9.

Anicet ou le Panorama, roman (1921)

Sortie : 1921 (France). Roman

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

CRITIQUE INSIDE ↓

Le Libertinage
6.3
10.

Le Libertinage

Sortie : 1924 (France). Recueil de nouvelles

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 8/10.

Annotation :

Mélange libertin (surtout dans le sens du XVIIe siècle, même si la polysémie du terme est assumé) de plusieurs textes de jeunesse réunis en un volume en 1924 (l'auteur a 26 ans), voilà un ouvrage passionnant à découvrir quand on aime Aragon (bah, aucune note ? bon…). Brics et brocs, certes, mais à part deux ou trois textes un peu plus faibles, quelles pépites ! Ça fuse, ça explose, ça caresse, ça creuse, Aragon se cherche : comme il le proclame dans la merveilleuse préface de l'époque (placée plus tard à la fin du recueil) « Écrire rappelle les détournements de mineur : il n'y a pas une idée qui soit à maturité au moment qu'on la fixe ». Histoires d'amour avant tout, histoire de l'amour, tableaux des extrémités auquel il nous conduit, des banalités aussi, la torche que le jeune Louis projette sur le monde est explosive, multicolore, implacable. C'est très loin de l'Aragon deuxième mouture et pourtant cela explique beaucoup… Louis le sait bien qui confie en 1964, dans le texte qui présente alors le recueil à quarante ans d'écart : «... je dirais que l'homme n'est pas la négation de l'enfant, mais son développement, et malheur à qui veut barrer ce qu'il fut ! L'insensé ne comprend-il pas que rien de ce qu'il est ne serait sans ce qu'il a été ?»

Les Aventures de Télémaque
7.4
11.

Les Aventures de Télémaque (1922)

Sortie : 1922 (France). Roman

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 8/10.

Annotation :

Ne pouvant pas être encore surréaliste puisque le groupe n'était pas encore formé, en 1922 Aragon était Dada. Hop là. Les aventures de Télémaque est un merveilleux jalon pour voir comment les deux mouvements s’interpénètrent, et se passe un relais lors d'une course folle qui a commencé et se terminera de la même manière : une guerre mondiale. Mais ce n'est pas que ça : c'est aussi un pastiche plein de facétie du docte ouvrage de Fénelon, un Art Poétique sept ans avant son Traité du Style, un autre hymne à l'Amour Fou, et un pretexte à explorer les arcanes de la langue. Hasard contre Nécessité, après tout la loi de l'un vaut bien celles de l'autre. Artiste quantique, Aragon se joue de la temporalité. A la fois onde et particule, il jongle et joue et grâce à lui on réalise qu'avant Lautréamont, c'est peut être bien les Grecs et Homère avant tout qui ont inventé la vraie poésie surréaliste, façon de retrouver le chemin du Sens à travers les cinq sens de l'être humain.

Blanche ou l'oubli
7.6
12.

Blanche ou l'oubli

Sortie : 1967 (France). Roman

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 8/10.

Annotation :

Aragon continue ici ce qu’il avait commencé avec la Mise à mort : une déconstruction du romanesque, un retournement du gant, un jeu sans fond avec le récit. Après avoir sondé les chausse-trappes de la vie de couple, cette fois il part à la chasse de la rupture et de l’oubli, créant un alter ego linguiste qui depuis dix huit ans vit avec le fantôme de la femme qu’il a aimé, qui l’a quitté. Façon à lui d’imaginer l’impossible, la vie sans Elsa. Alors il donne, il reprend, il tourne et retourne son texte dans tous les sens, éblouissant la plupart du temps, agaçant aussi souvent. C’est qu’avec la vieillesse devant lui, et le cycle du Monde Réel derrière, il n’a plus rien à perdre, il peut tout se permettre. Et tant pis si parfois la machine se grippe, si à force de creuser et de répéter il prend le risque de radoter, car de ce risque là naît des passages - galeries creusées à même la matière de la vie - de sublissime beauté.

« Il y a une heure entre le silence et la parole, une heure entre la mémoire et l’oubli, entre crier et craindre, une heure comme la main broyée à la charnière, la chouette en moi bat de l’aile, et la foule à pas muets me foule de son poids, une heure entre perdre et prendre conscience, une heure au balcon de se jeter… pardonnez, pardonnez-moi les mots meurtris, ces bleus de l’âme, qui l’a frappée ? ou s’est-elle de porte en porte, dans le battement des volets, que sais-je ? elle même offerte aux coups lancés au hasard, par une force sans but, dans le vide affreusement qui ressemble à l’avenir… une heure, il y a une heure où tout se fait blessure, écho d’abîme, insomnie… et rien ne me reste plus qu’un livre, où me regarder, si possible encore, aux reflets d’un temps disparu, et c’est comme ce geste d’effacer au coin de mes yeux les rides, avec des doigts lents et désespérés de l’âge, retrouver, retrouver au fond de l’horreur la jeunesse… au fond de mes yeux l’innocente aventure d’être, et de brûler, ma vie, à ton flambeau… »

La Mise à mort
7.2
13.

La Mise à mort

Sortie : 1965 (France). Roman

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 7/10.

Annotation :

Roman sur le roman, texte miroir, voyage aux confins de la littérature, en équilibre sur le vide, La mise à mort est un livre beaucoup trop compliqué, beaucoup trop complexe, pour une simple note sur SC. C'est que certains passages sont simplement grandioses, un 10 direct forcément, mais que le livre dans son ensemble est tout de même un peu décevant, volontairement ? Aragon joue : avec les époques, les temporalités, les nerfs du lecteur, les faux-semblants, les conventions littéraires. Parfois ça fait des étincelles, donc (les triples reflets de Christian, le miroir vide d'Anthoine, les deux merveilleuses nouvelles insérées au milieu), et parfois c'est à hurler d'ennui et de complaisance, une maladie de vieillesse qu'on a du mal à passer à Aragon, même s'il en est totalement conscient, et qu'il s'agit ouvertement de sa part d'une espèce d'hygiène : tout dire, tout avouer, tout raconter, se mettre à nu, se mettre à mort.

Le Mentir-Vrai
7.4
14.

Le Mentir-Vrai (1980)

Sortie : 1980 (France). Recueil de nouvelles

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 6/10.

Annotation :

C’est à la fois intéressant et un peu cruel de trouver réunies en un seul volume ces 50 ans de nouvelles. Peut-être aurait-il été plus avisé de présenter les choses en sens inverse de la chronologie, histoire d’oublier au plus vite les dernières (ce faux ton jeune est pénible, on le dirait en train de se singer lui-même ! Ou un mauvais Vian, ou un faux Queneau ! c’est le comble) et de finir sur les fulgurances que sont le mauvais plaisant et le Cahier noir. Pas sûr non plus que la forme aille si bien que ça aux dimensions d’Aragon : à chaque fois que ses textes essayent de « jouer le jeu » de l’histoire courte, ils perdent en force et en brillant. Le reste du temps, heureusement, Louis est un invétéré poète.

« Comment se peut-il que l’on survive à vivre ? Quand rien ne ressemble à ce qu’on songea, à l’amour qu’on a, à la douce espoir qu’on chantait dans l’ombre, et le vain soleil ne ressemble plus qu’à la cruauté des autres nous-mêmes »

Le Paysan de Paris
7.2
15.

Le Paysan de Paris (1926)

Sortie : 1926 (France). Roman

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 7/10.

Annotation :

De ses cinq volumes de prose parus avant 1930, Le Paysan de Paris est peut-être le seul qui se rapproche un peu des présupposés surréalistes. Je ne sais pas si c'est un rapport de cause à effet, mais pour moi c'est aussi son moins intéressant. Si l'écriture fait preuve d'une belle maitrise de l'utilisation des images inattendues chères à Breton, si certains passages (sans jeu de mots) du texte laisse transparaitre le jeune dandy impertinent et observateur (à la façon future d'un Georges Perec), ces trois textes fortement teintés de philosophie (Aragon vient de lire Kant et Hegel, mais les intègre finalement un peu poussivement à cette réflexion sur les paysages urbains) nous promènent dans le Paris des années 20 : quotidien trivial d'une part (magasins en tous genre du passage de l'Opéra), les zones d'onirisme urbain de l'autre (les Buttes Chaumont la nuit), pour nous faire toucher du doigt (et de l'oeil) toute l'étrangeté que recèle le réel pour qui sait le regarder intimement... Pour moi, son pas un peu hésitant ne démontre qu'une chose : qu'Aragon va devoir bientôt quitter un mouvement qui correspond si peu à sa sensibilité littéraire, histoire de s'occuper d'un autre "Monde Réel", celui qui commencera avec les Cloches de Bâle dès 1934.

Servitude et Grandeur des Français
16.

Servitude et Grandeur des Français (1945)

Sortie : 1945 (France). Recueil de nouvelles

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 6/10.

Annotation :

Décidément que ce soit pour les films ou les livres, les périodes de guerre sont compliquées, tant il est difficile de couler subtilement un parti-pris combatif dans une forme artistique. Même Aragon, habitué pourtant aux équilibres instables, se prend un peu le mur quand il essaye de traiter de face le thème de la France coupée en deux, entre collabos et résistants. C’est qu’on est en 43-44 et que ces choses là ne devraient peut-être s’écrire qu’avec du recul. Ou bien en évitant la forme trop réaliste de la nouvelle, car les poèmes d’Aragon de la même époque sont d’une force nettement plus convaincante. Reste tout de même pour moi 2 nouvelles qui se démarquent : « les jeunes gens » et « le droit romain n’est plus », où Louis retrouve un peu de son souffle légendaire.

La Diane française
7.6
17.

La Diane française (1944)

suivi de En étrange pays dans mon pays lui-même et de Brocéliande

Sortie : 1944 (France). Poésie

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 10/10.

Le Roman inachevé
8.1
18.

Le Roman inachevé (1956)

Sortie : 1956 (France). Poésie

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 10/10.

Feu de joie
7.2
19.

Feu de joie (1919)

Sortie : décembre 1919. Poésie

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 6/10.

Annotation :

Tout premier livre publié par Aragon, ce court recueil de poème est, avouons-le, un peu faiblard. Quelques images joliment trouvées, quelques ambiances chouettement troussées, mais on est loin des recueils à venir. On dirait qu'il voudrait faire plaisir à ses amis dada pour qui le roman n'est rien, mais sa voix n'est pas dans le poème anecdotique. Anicet, écrit à la même période et publié un an plus tard est bien plus poétique que ça !

Le Mouvement perpétuel
6.4
20.

Le Mouvement perpétuel (1926)

précédé de Feu de joie

Sortie : 1926 (France). Poésie

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 5/10.

Annotation :

Oh Louis, non ! J'ai beau être ton fan number one, là c'est pas possible. C'est ni fait ni à faire...

Je n'ai jamais appris à écrire ou Les incipit
8.2
21.

Je n'ai jamais appris à écrire ou Les incipit (1981)

Sortie : 1981 (France). Essai

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 9/10.

Annotation :

En 1968, Skira demande à Aragon un texte pour sa collection "les sentiers de la création" . Merveilleuse occasion pour lui qui aime tant réfléchir à tout ce qui est instinctif dans sa façon d'écrire, de se pencher encore et toujours sur cet obscur chemin qui mène un écrivain jusqu'à son roman. Aragon se focalise sur ses incipits, et tente de mieux comprendre comment chez lui un livre naît. Ces livres qu'il n'a jamais écrit sciemment, mais plutôt entendus et dictés. Ces premières phrases surgies de nulle part et qui allaient déterminer la suite de l'histoire. Notre Loulou national se baguenaude de livre en livre, élargissant parfois à d'autres romanciers (voire à d'autres peintres) son propos. Pour les afficionados du bonhomme, c'est une véritable délectation que d'entrer ainsi dans le laboratoire du maître. Et pour moi, l'occasion, en passant, d'apprendre l'adoration qu'Aragon vouait à Beckett, à qui il dédie des dernières pages vibrantes.

Traité du Style
7
22.

Traité du Style (1927)

Sortie : 1927 (France).

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

CRITIQUE INSIDE ↓

Pour expliquer ce que j'étais
8.2
23.

Pour expliquer ce que j'étais (1989)

Sortie : 1989 (France). Essai

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 8/10.

Annotation :

Texte inédit retrouvé dans les papiers d'Aragon après sa mort, "Pour expliquer ce que j'étais" fut écrit en 1943 sur un cahier d'écolier, pour revenir encore une fois, mais pas la dernière, sur les années surréalistes. En catimini, pour soi : Aragon n'a jamais cherché à le faire éditer. Il y réfléchit sur la jeunesse d'une génération modelée par une guerre qui n'était pas la sienne, une jeunesse révoltée contre le monde bourgeois mais sans idéologie pour lutter contre ses ennemis. Jeunesse rimbaldienne, trop pressée, qui n'a pas su voir le gouffre qui s'ouvrait immanquablement sous ses pieds. "Oisive jeunesse, à tout asservie, par délicatesse j'ai perdu ma vie". Sans nostalgie mais avec beaucoup de lucidité, Aragon nous laisse voir quelques doutes, quelques remords, plus sincère que d'habitude, comme pour se donner le courage de continuer au coeur d'une nouvelle guerre qui va c'est sûr à nouveau tout bouleverser.

Chroniques
24.

Chroniques (1998)

(1918-1932)

Sortie : 1998 (France). Culture & société

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 8/10.

Annotation :

Enfin réunis en un volumes, tous les articles d'Aragon parus en revue dans les années 20. C'est qu'en marge de leurs activités de poète et/ou romancier, les surréalistes passaient leur temps à commenter leurs idées, et celles des autres, à travers les pages des périodiques, très nombreux à l'époque. Même si tous les textes ne sont pas de qualité égale, il est passionnant de découvrir au fil des pages les talents de polémiste du jeune Louis, toujours prêt à invectiver, insulter, se moquer, affirmer, se contredire etc… Leuilliot truffe le volume d'explications détaillées (et bienvenues) sur les différents protagonistes impliqués dans ces scandales à répétition, et permet de suivre, pas à pas, le roman d'une amitié qui se fracassera au bout de treize ans.

Qu'est-ce que l'art Jean-Luc Godard ?
7.2
25.

Qu'est-ce que l'art Jean-Luc Godard ? (1965)

Sortie : 1965 (France). Essai

livre de Louis Aragon

Chaiev a mis 7/10.

Annotation :

Une rien chouette déclaration d’amour d’Aragon à Godard, de Louis à Pierrot, où il mêle peinture et cinéma, Delacroix et Anna Karina. Art du collage à la puissance deux, et une révérence fièrement tirée, contre tous ceux qui sont contre, à ce cinéma là, qui sait, sans rien savoir, parler de la vie qui va.
Y répondra un non moins chouette article de Godard dans les cahiers du Cinéma, où le bonhomme se joue des mots comme il en a le secret.

Chaiev

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