Top 15 films de dinosaures

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Un classique indémodable à tous les niveaux, c'est LE film avec lequel je pourrais peut être au mieux exprimer ma passion 1 : pour le cinéma, 2 : pour ces reptiles démesurés.

D'une touchante brutalité et d'une féroce poésie, ce film reste une perle qui a scellé la vocation de plus d'un grand nom du cinéma, insurclassable dans l'aventure, la romance, la fresque sarcastique et les yeux d'un gamin émerveillé devant un gorille de 8 mètres balançant des mandales à un tyrannosaure.

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Pas seulement parce que c'est mon plus fort souvenir cinématographique en salle. Pas seulement parce que c'était un rêve devenu réalité (blablabla) (mais tellement vrai)
Aussi parce que ce film était à l'époque plus que visionnaire.
Basé sur des découvertes récentes, il montrait les dinos d'une façon jusqu'à lors totalement éludée. Des animaux à sang chaud, rapides de jour comme de nuit, plus proches des oiseaux que des reptiles.
Si cette façon de les illustrer fut décriée à sa sortie, il est aujourd'hui communément admis que c'est dans ce film que vous verrez ce à quoi ressemblait le plus probablement le tyrannosaure et le raptor (pas velociraptor hein, raptor)

Le T-Rex pouvait effectivement (probablement) piquer des pointes de vitesse à 40km/h, et sa mâchoire était à priori encore plus puissante que ce que laisse voir le film (des études mécaniques prouvent qu'il aurait eu non seulement aucun mal à emporter chèvre et avocat dans les airs comme il le fait, mais les aurait surement projetés à plus de 15 pieds de hauts pour les rattraper au vol)

Le raptor (deinonychus) lui était certainement capable de la majorité des mouvements qu'on le voit exercer dans ce film. Bonds sur les tables, bonds de plusieurs mètres de plateformes en plateformes, course à 65km/h... Selon les dires de Jack Horner (un des plus illustre paléontologues actuels) les raptors étaient capables des mouvements les plus complexes, ce qui en faisait des prédateurs extrêmement rapides et agiles. Ils étaient aussi dotés d'une intelligence rare... jusqu'à savoir ouvrir les portes ? En tout cas, c'était des prédateurs extrêmement efficaces. Et dangereux. Et géniaux. Et classes. Avec un jet-pack et un fusil laser.

The Lost World (1997) ira encore plus loin dans l'aspect "proche d'une réalité suggérée" des dinosaures, en montrant le côté maternel avéré de ces gros lézards. Le fait que le tyrannosaure "éduquait" ses petits avant de les lâcher dans la nature est maintenant chose presque sûre.

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Il fallait vite que je rattrape le retard et mette un film exposant le génie de Ray Harryhausen. Celui là est clairement le plus marquant au niveau sauriens (avec Le Monstre des Temps Perdus, plus bas dans cette liste)
Ce film, c'est Ray qui joue aux cowboys, aux indiens et aux dinosaures. C'est animé avec charme et virtuosité et Gwangi, le "tyrannosaurus/allosaurus" vorace est vraiment magnifique, si bien qu'on arrive à s'attacher à lui et à vivre le final, une image assez belle, avec d'autant plus d'intérêt.

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Don Bluth réalise en 89 un projet qui lui tenait à coeur depuis un bail. Ce film est à voir pour ses décors somptueux et quelques scènes d'animation d'anthologies dont Bluth semble avoir le secret, séquences détonantes sur l'ensemble du film avec un génie certain.

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8 ans avant King Kong, Willis O'Brien exposait ses talents de magicien à l'écran en animant les monstres décris dans le roman de Conan Doyle. Ce film muet doté d'un charme exceptionnel reste une claque graphique encore aujourd'hui. J'ai envie de dire "d'autant plus aujourd'hui", tellement plus fort que toute cette imagerie par ordinateur oubliée si tôt sorti de la salle.

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Un court métrage de moins de 10 minutes réalisé par Phil Tippett (un grand nom de l'animation en stop motion, connu notamment pour le ED 209 de Robocop ou les raptors de Jurassic Park dans leur conception et leur animation).
Ce film sans scénario (un tyrannosaurus rex chasse un monoclonius, cousin du tricératops) éclate par sa beauté graphique. Un jeu sur les lumières exceptionnel rendant au tout un peu de cette poésie d'un monde perdu et oublié vierge de tout pas humain.

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Cet énorme n'importe quoi est une nouvelle démonstration de force de la part de Ray Harryhausen. Du début à la fin, ça n'arrête pas une seconde. Apatosaurus, ceratosaurus contre tricératops, combats de ptérodactyles et même une iguane géante amenée par incrustation. Le type s'amuse comme un fou avec ses bestioles et c'est extrêmement communicatif.

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Un film exceptionnel illustrant la nouvelle "La Corne de Brume" de Ray Bradbury. Une galerie d'images assez forte dans un clair obscure tout à fait à adapté.
Le film met en scène le "Rhedosaurus", animal entièrement bâti pour cette histoire, mais la qualité de l'ensemble laisse croire fortement en ce film qui possède tous les charmes d'un bon film de dinosaure.

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Et Le Monstre des temps perdus donna naissance au plus radioactif des sauriens. Godzilla a une petite histoire qu'on trouve explicitée dans ses suites (notamment dans Godzilla vs King Ghidorah) : Lors d'essais nucléaires, le godzillasaurus (un théropode très badass du style tyrannosauridé et ayant survécu étrangement jusqu'à nos jours sur une petite île près du Japon) se retrouve irradié et paf, ça donne la montagne mouvante qu'est Godzilla (le "gorille baleine"). C'est donc un dinosaure à la base (fictif certes, mais dinosaure quand même)

Outre ça, et en admettant que ce ne soit pas juste un remake du Monstre des temps perdus (et c'est loin d'être uniquement ça hein), ce film est une perle, soyons franc. Ce premier film de 54 n'a jamais été égalé par la suite dans le monde du kaiju eiga. C'est un film d'une symbolique rare, à la hauteur de sa puissance dévastatrice illustrée. Une balafre terrifiante prenant vie. La personnification d'une psychose dans des tons de suie.

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Un film excellent qu'il faudra absolument que je revois vite. La majorité des "dinosaures" présents ici sont des iguanes et lézards commun paraissant géants par incrustation. Mais ce film vaut surtout pour ses qualité d'aventure fantastique et d'illustration relativement poignante au roman de Jules Verne.

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Pour ce tyrannosaure : http://www.gwthomas.org/the-land-unknown.jpg

Et ses décors tout droit issus d'un livre d'illustrations des années 50.

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Stop-motion et sortes de mobiles géants animés dans le décor. Ce film est doté d'une certaine poésie assez saisissante. Chaque nouvelle scène s'affiche avec une atmosphère prenante, douce et délicieusement surannée qui rappelle ces vieux bouquins bourrés d'illustrations fabuleuses qui, bien que scientifiquement démodées, restent les fers de lance de l'imagerie préhistorique.

Et sinon y a un combat entre un cératosaure et un stégosaure, et ça ça convaincra n'importe qui.

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Et c'est parti pour les suites.

Celui-là, on l'aime pas déjà parce que c'est une suite, et que les suites c'est pas bien. Ensuite, et ça c'est déjà plus sensé, parce que le rythme s'étire beaucoup en longueur.
Ok mais c'est sans compter sur :

- Le safari saurien avec motos, jeeps et pointes de vitesse sous le ventre des sauropodes.
- Le couple de T-Rex, une des meilleures idées envisageable pour tabler sur du plus impressionnant (hélas obligatoire pour une tel production) sans sombrer dans l'autodestruction de bas étage (clin d'oeil au film qui suit).
- Le T-Rex dans la ville ! En général les gens aiment pas cette scène, ils ont déjà envie de roupiller à ce moment là. Mais pour un fan de dinosaures, de King Kong et de Godzilla, c'est ici un hommage très respectable et magnifiquement réalisé.

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La volière suffit à donner un intérêt non négligeable à ce nanar de luxe.
Les animatronics magnifiques, gigantesques, super détaillés.
Le spinosaure qui reste une créature splendide (et trop peu vue à l'écran, bien que connue maintenant dans un nouveau design)
Les raptors, eux aussi superbes ici avec leurs prémices de plumes.

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Parce qu'après tout ça, rien de tel qu'un bon nanar pour conclure ce beau bordel. Et celui là, franchement, il est bon (en tant que nanar hein)