Top 15 Films pour l'édification de Timéo

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"Intéressé. Pas passionné. A quand même regardé jusqu'au bout sans broncher.
A juste lâché à la fin un lapidaire: "oui, enfin, le dessin animé est quand même mieux"."

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"Plein d'éclats de rires pendant le film.
Pour l'instant, il n'est pas arrivé à admettre qu'il avait adoré ("oui, c'est une histoire très classique, en fait"), mais ça fait trois fois qu'il me répète que j'ai tué son père il qu'il faut que je me prépare à mourir. Oui mais... y a un problème, du coup."

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"Déjà au départ il avait moyennement envie, vu qu'il sait que j'ai plusieurs choses (plus) récentes dans les soutes (famille Addams, Snoopy, Mune...) mais bon, que ne ferait pas ce charmant enfant pour passer deux heures aux côtés de son divin papa ?
Au final, il a demandé au moins quatre fois combien de temps il restait, et à chaque fois que je lui disais qu'il pouvait s'arrêter, que je pouvais finir seul, il ne semblait pas envisager deux secondes cette possibilité. Il a beaucoup aimé quelques passages sur la pèche et sur les bateaux, sans doute un peu moins ce qui avait trait au côté gamin gâté (même s'il a apprécié quand ce dernier se prend une bonne claque du capitaine)."

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"On entre typiquement dans le jeu de la guéguerre père/fils. Il a (encore) commenté le film tout le long avec force esclaffements, sourires et remarques amusantes, avant de lâcher à la fin un lapidaire "c'était nul".
S'en est tout de même suivi un dialogue post-projection au cours duquel je soulignais l'affection du réalisateur pour les choses volantes (en précisant que cet amour était illustré dans son dernier film) et il a pu énumérer les exemples, pris dans les autres films qu'il avait vu, qui validaient cette relation.
Lui restera à voir un jour Princesse Mononoke."

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"Parti avec un à priori très négatif: le morpion renifle "la liste de Torpenn" à plein nez dès que je lui propose un film un peu... ancien. Du coup, il renâcle (mais je suis patient, en bon père, je ne veux rien brusquer), temporise, altermoie.
Quand enfin il condescend à voir (après 6 jours sans boire et manger au fond d'une cave, je t'ai dit que j'étais patient), on sent quand même la volonté de faire plaisir au papa, genre cahier de vacances.
En l'occurrence, il est très attentif aux moments drôles et jouissifs comme des bonbons au milieu d"une soupe de blattes. Il a donc bien ri à quatre ou cinq passages ("non, pas par là") mais s'est un peu désespéré par ailleurs d'un rythme un peu lent et de cascades planplans.

Le jeune sacripant ! "

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"Fait d'une traite, grâce à la récente expérience King Kong: quand je lui ai dit qu'on pourrait peut-être faire le film en deux fois, vu qu'il dure 2h45, Timéo de me répondre "ben non, on a bien vu le King Kong de 2005 de 3h la semaine dernière, on peut faire celui-là en entier !"

(bon, le bon côté des choses, c'est que, très très ému par la mort du grand singe (chaudes larmes) maintenant, il veut voir le King Kong de 1976 et celui de 1933).

Il a bien aimé (plus que son père en tout cas,qui a eu beaucoup de mal avec ce faux rythme soporifique et son manque de tension, d'humour et de tout ce qui fait un chouette film, au fond) a rigolé plusieurs fois, a reconnu Buster Keaton quand je le lui ai indiqué, et a finalement trouvé ça... pas mal."

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"La personnalité trouble d'Arsène a immédiatement troublé le petit sacripant, qui ne semblait pas avoir de repère sur la base de voleur qui semble vivre dans l'opulence. Le côté travestissement a aussi intrigué le jeune spectateur qui a suivi les aventures du gentleman cambrioleur sans saouler son papa des désormais traditionnels "pfff, c'est un vieux film, la barbe, quoi...".

Et à chaque fois que ce dernier, malicieusement, prévoyait une possibilité de ce qui allait suivre avec un "tiens, je parie qu'en fait..." il s'exclamait "mais arrête ! ne me dis pas !" ce qui ne trompa personne sur son verdict final en forme de "mouais, mouais, pas mal...".

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"Le petit Tim, pardon... le petit homme s'est gentiment ennuyé devant les péripéties humaines du récit (me demandant deux ou trois fois quand ça se finissait), mais a exulté de joie devant quelques scènes animalières. Le point d'orgue, qu'il ma demandé de lui repasser quatre fois (une fois le film fini), étant quand on voit Cheeta sourire."

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"...Il a passé la première demi-heure à rigoler (et en plus aux bons moments) et s'est montré captivé jusqu'au bout, anticipant les rebondissements, commentant les surprises, évoquant même Indiana Jones en fin d'aventures.
Il s'en est défendu sur la fin, mais il a adoré.
La sale bête."

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"Il a râlé contre les décors en mate-painting, et après deux ou trois morts non vues à l'écran.
Mais au final, a accroché jusqu'au bout, mais sans passion particulière.

(NDLA: la VF est vraiment à se clouer le kiki sur la table de la cuisine)"

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"Le petit Tim s'initie au concept de désuétude. Quand il s'exclame, devant l'arrivée d'un tsunami improbable: "OOooh, mais c'est mal fait !", je lui explique qu'en effet, mais c'est amusant. C'est mal fait de manière charmante. On peut voir comment ça pouvait être raté avant autant qu'aujourd'hui. Du coup, deux scènes plus loin, de s'écrier: "oui, mais là c'est super réussi !".

Tout n'est pas perdu, quand je lui ai proposé d'enchainer avec le tour du monde en 80 jours, il a dit banco. C'est moi qui ai mis un coup de frein.

(sinon, les joies du cinéphile érudit commence à apparaitre: hier, il remarquait que Emmet Brown était fan de Jules Verne (retour vers le futur III) et disait tout le temps "nom de Zeus". Aujourd'hui, sachant que le film est adapté d'un roman du bon Jules, il est réjoui par l'utilisation du terme Zeus par les personnages)"

Annotation :

"Le point de départ ne l'avait pas emballé (quand je lui ai vendu la séance), pourtant, dès les premières images de brousse, il a fondu: il adore les animaux (et il réclame déjà d'aller se jeter dans les salles obscures début avril pour voir la nouvelle version du livre de la jungle, brrrrr....).
Du coup il a regardé la suite avec un grand sourire, a beaucoup apprécié les gags visuels, et s'est quand même à la fin demandé si une simple bouteille de coca valait cette heure et demie d'aventures."