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selon RoroRoro

Cette liste de 10 films par RoroRoro est une réponse au sondage Top 100 films des Tops 10

Liste de

10 films

créee il y a presque 12 ans · modifiée il y a 7 mois

L'Aurore
8.3
1.

L'Aurore (1927)

Sunrise: A Song of Two Humans

1 h 34 min. Sortie : 11 octobre 1928 (France). Drame, Romance, Muet

Film de Friedrich Wilhelm Murnau

RoroRoro a mis 10/10.

Annotation :

L'Aurore est le plus beau film du monde, comme l'a si bien dit Truffaut!
C'est ma conception du bonheur à moi:)

"Lors de la première remise des Oscars, l’Oscar obtenu par L’Aurore pour « la qualité de l’innovation artistique » rime avec celui que la Warner remporte pour ses recherches ouvrant la voie au film chanté et parlé ; comme deux tramways qui se croisent en sens inverse, à un moment crucial de l’histoire du cinéma. Car à l’automne 1927, alors même que Murnau porte à son plus haut degré de perfection l’art du muet qui jette ses derniers feux, l’aurore du parlant se lève… sur Le Chanteur de jazz. Mais ceci est une autre histoire!"

http://fr.web.img6.acsta.net/medias/nmedia/18/35/45/59/18824445.jpg

Persona
8
2.

Persona (1966)

1 h 24 min. Sortie : 21 décembre 1966 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

RoroRoro a mis 10/10.

La Ballade du soldat
7.8
3.

La Ballade du soldat (1959)

Ballada o soldate

1 h 28 min. Sortie : 22 juin 1960 (France). Drame, Romance, Guerre

Film de Grigori Tchoukhrai

RoroRoro a mis 10/10.

Annotation :

"Tchoukhrai se débrouille pour ne jamais tomber dans l’effusion sentimentale, laissant par exemple la musique en retrait lors des instants plus émouvants. Il livre alors une œuvre d’une grande beauté, sorte de parenthèse enchantée qui nous bouleverse d’autant plus que la voix off nous indique dès le début que le jeune homme ne survivra pas à la guerre. Dès lors, toutes ses aventures apparaissent comme autant de chemins de traverse qui dessinent ce qu’aurait pu être la vie de ce jeune garçon si la guerre ne l’avait pas fauché dans la fleur de l’âge. On est bien loin ici des fresques guerrières staliniennes montrant l’invincibilité du combattant soviétique. D’ailleurs, cette magnifique déclaration d’amour envers la vie n’a pas plu aux autorités et n’a pu sortir que dans des villes russes de province, condamnant ainsi son exploitation. Par un retournement de situation savoureux, les retours furent tellement excellents en province que la Mosfilm a été contrainte de le sortir dans les grandes villes, puis de le présenter au festival de Cannes et dans plusieurs manifestations du monde entier. Lors de sa sortie en France, le film a suscité l’enthousiasme en cumulant 1 892 646 entrées, ce qui en fait le plus gros succès de Grigori Tchoukhrai dans l’Hexagone. Au vu de la force poétique de ce long-métrage, assez proche dans l’esprit des Jeux interdits de René Clément, on ne peut que s’incliner devant la clairvoyance du grand public de l’époque."

http://p4.storage.canalblog.com/43/59/110219/11800575.jpg

Voyage au bout de l'enfer
8.3
4.

Voyage au bout de l'enfer (1978)

The Deer Hunter

3 h 03 min. Sortie : 7 mars 1979 (France). Drame, Guerre

Film de Michael Cimino

RoroRoro a mis 10/10.

Annotation :

Voyage au bout de l'enfer a été critiqué par certains car le film ne montrait pas le point de vue vietnamien et ne faisait pas allusion aux divisions qu'avaient causé le conflit au sein de la société américaine. Ces critiques sont si l'on peut dire hors sujet car le propos de Cimino est à la fois plus allégorique et plus restreint socialement montrant comment cette guerre avait été vécue par trois américains ordinaires. Cimino affirme qu'il a trouvé chez les gens qui sont allé au front et que l'on a souvent traité de brutes fascistes "beaucoup plus d'intelligence et de sensibilité à l'égard de ce qu'il se passe dans le monde" que les journalistes qui ont écrit sur la guerre.

La scène où les geôliers Viêt-cong obligent leurs prisonniers américains ou sud-vietnamien à jouer à la roulette russe a fait couler beaucoup d'encre quant à son authenticité historique. Pour ce qui est de Cimino et de son film, il s'agit, avoue le réalisateur, d'une invention pure, afin de communiquer au public "la tension, l'expérience du combat", l'attente interminable qui suit un coup de feu.

http://1.bp.blogspot.com/-R_aMPBTA-4w/UToo0ZkFMhI/AAAAAAAAD3I/mAud055iqTY/s1600/deerhunter2.jpg

La vie est belle
8.2
5.

La vie est belle (1946)

It's a Wonderful Life

2 h 10 min. Sortie : 28 juillet 1948 (France). Drame, Fantastique

Film de Frank Capra

RoroRoro a mis 10/10.

Annotation :

Dans son autobiographie, Capra écrit: "La vie est belle n'était fait ni pour les critiques blasés, ni pour les intellectuels fatigués. C'était mon type de film pour les gens que j'aime. Un film pour ceux qui se sentent la, abattus et découragés. Un film pour les alcooliques, les drogués et les prostituées, pour ceux qui sont derrière les murs d'une prison ou des rideaux de fer. Un film pour leur dire qu'aucun homme n'est un raté."

http://image.toutlecine.com/photos/v/i/e/vie-est-belle-1946-03-g.jpg

L'Heure suprême
8.2
6.

L'Heure suprême (1927)

Seventh Heaven

1 h 59 min. Sortie : 6 mai 1927 (États-Unis). Muet, Drame, Romance

Film de Frank Borzage

RoroRoro a mis 10/10.

Annotation :

Et c'est ainsi que Janet Gaynor devint la plus belle femme du monde...

http://www.trbimg.com/img-559737da/turbine/la-ca-mn-classic-hollywood-frank-borzage-20150705

La Complainte du sentier
7.9
7.

La Complainte du sentier (1955)

Pather Panchali

2 h 05 min. Sortie : 16 mars 1960 (France). Drame

Film de Satyajit Ray

RoroRoro a mis 10/10.

Annotation :

"Quand Jean Renoir vient tourner Le Fleuve (The River, 1951) à Calcutta, Satyajit Ray n’est pas encore un aspirant cinéaste ; il vient pourtant à ses heures perdues rendre visite au grand maître français (contrairement à la légende, il ne fut pas l’assistant de Renoir sur le tournage) et observer son travail, tout en critiquant le discours, trop éloigné de la réalité indienne à son goût. Mais Renoir donne le goût à Ray, déjà grand cinéphile (il est l’un des fondateurs du ciné-club de Calcutta), d’expérimenter lui-même le passage derrière la caméra. Cela ne se fait pas sans douleur : entamé en 1950, le tournage de Pather Panchali se terminera cinq ans plus tard, avec un budget infime – Mme Ray y laissera même ses bijoux –, au grand désespoir du cinéaste, inquiet à l’idée que l’actrice interprétant la vieille femme puisse décéder entre-temps ou que les deux enfants (Apu et Durga) grandissent trop vite..."

http://www.okcmoa.com/wp-content/uploads/2015/06/pather-panchali.jpg

Quand passent les cigognes
8.2
8.

Quand passent les cigognes (1957)

Letyat zhuravli

1 h 35 min. Sortie : 11 juin 1958 (France). Drame, Romance, Guerre

Film de Mikhail Kalatozov

RoroRoro a mis 10/10.

Annotation :

"Lors de nombreux plans, Urusevski utilise la caméra à l’épaule, une technique qu’il a eu l’occasion d’apprendre lors de son service militaire en tant que caméraman. Le photographe utilise le terme "off-duty camera" afin de décrire la mobilité et la sensibilité de son travail. La caméra bouge avec les acteurs, tourne parfois afin de souligner le côté adolescent des deux amoureux. On peut apprécier son talent quand Veronica part à la recherche de Boris à travers une foule massée sur le quai d’une gare, ou encore lorsque Veronica et Boris grimpent quatre à quatre les escaliers de l’appartement, une scène rehaussée par la musique de Moisej Vajnberg. Ce film est une pure mélodie. Les cigognes apportent la sérénité dans le ciel moscovite et donnent des ailes à un cinéma qui était sclérosé par la folie d’un seul homme."

https://www.trigon-film.org/en/movies/Kraniche_ziehen/photos/1200/Kraniche_06.jpg

La Maman et la Putain
7.9
9.

La Maman et la Putain (1973)

3 h 40 min. Sortie : 17 mai 1973. Drame, Romance, Comédie

Film de Jean Eustache

RoroRoro a mis 10/10.

Jeux dangereux
8.2
10.

Jeux dangereux (1942)

To Be or Not to Be

1 h 39 min. Sortie : 21 mai 1947 (France). Comédie, Guerre

Film de Ernst Lubitsch

RoroRoro a mis 10/10.

Annotation :

Le film constitue pour Lubitsch un retour à la farce telle qu’il l’avait pratiquée en Allemagne. Il ne s’agit néanmoins pas de tourner en dérision des événements tragiques. Le projet du film est ailleurs et passe par le dédoublement des personnages et des situations. Ainsi le film fait-il cohabiter au sein de l’univers diégétique la réalité de l’invasion de la Pologne par les armées du Reich et une relecture grotesque de cet événement sur le mode du théâtre dans le théâtre (procédé éminemment Shakespearien) où ce que l’on pensait être vrai se révèle faux et inversement. Dans « To be or not to be », les cadavres jouent la comédie et les vivants sont réellement abattus sur les scènes de théâtre. L’alternance d’impasses toutes plus angoissantes les unes que les autres et d’inventions continuelles d’issues toutes aussi surprenantes face au pire confère au film la force d’un véritable suspens et en fait probablement une quintessence d’humour juif au cœur des sombres années 1940 et d’authentique politesse d’un désespoir aux racines profondes.

http://www.weblettres.net/blogs/uploads/c/Chloechaventre/39645.png

RoroRoro

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