C'est bien la première fois que je ne fini pas un livre.
Les personnages sont hyper mal écrits et ne parviennent pas à être attachants repoussants, intéressants ou n'importe quoi d'autre. On en a tout simplement RIEN à foutre de cette gourde de Bella, de ce concombre d'Edward et de leur histoire qui doit même peiner à réchauffer les joues des fillettes de CM1.
Au delà de l'histoire qui lutte pour dépasser le ras les pâquerettes, l'écriture est d'une infamie sans nom. Le style se rapproche de celui qu'on trouve dans les dictionnaires, neutre, froid, chiant.
Vous êtes prêts? Accrochez-vous bien c'est parti, je m'excuse d'avance pour vos yeux.
"La sonnerie fini par retentir. Je retournai lentement à l'accueil pour y rendre ma fiche. La pluie avait cessé, remplacée par un vent violent. Et froid. J'enroulai mes bras autour de moi.
Lorsque j'entrai, je failli tourner les talons et m'enfuir.
Edward Cullen se tenait devant le comptoir. Je le reconnus à sa tignasse cuivrée et désordonnée. Il n'eut pas l'air de remarquer mon arrivée. Je me pressais contre le mur du fond, attendant que la secrétaire fût libre. Il discutait avec animation, d'une voix basse et séduisante. Je ne tardais pas à saisir l'objet de leur dispute: il essayait de déplacer son cours de sciences nat. N'importe quel autre horaire ferait l'affaire. Je ne parvins pas à croire que c'était uniquement à cause de moi. Il devait y avoir eu autre chose, un évènement antérieur à ma présence. Sa fureur relevait forcément d'une exaspération qui ne me concernait pas. Il était impossible que cet inconnu éprouvât un dégoût aussi soudain et intense à mon égard.
La porte se rouvrit, et un courant d'air polaire envahit la pièce, agitant des papiers et ébouriffant mes cheveux. La nouvelle venue se contenta de glisser vers le bureau pour y déposer une note avant de ressortir, mais Edward Cullen se raidit. Il se tourna lentement et me toisa -sa beauté frôlait l'absurde- de ses yeux perçants et emplis de haine. Un instant, une bouffée de terreur pure me hérissa le duvet de mes bras. Ce regard ne dura qu'une seconde, il réussit néanmoins à me transir plus que la bise glaciale.
-Tant pis, décréta-t-il de sa voix de velours. C'est impossible, et je comprends. Merci quand même.
Là-dessus il pivota sur ses talons et, m'ignorant royalement, disparut.
Je m'approchai du comptoir et tendis ma fiche signée. Je devinais que, pour une fois, je n'avais pas rougi mais, au contraire, blêmi.
-Comment c'est passé cette première journée, petite? Me demanda la secrétaire d'un ton maternel.
-Très bien, mentis-je.
Mal. Car elle n'eut pas l'air très convaincue."
C'est comme ça tout le long. Ce livre est inlisable.
Le comble c'est que le bouquin est trop lourd pour être revendu sur Amazon au prix le plus bas sans perdre de l'argent à cause du coût d'envoi et de la commission du site. Fuck my life.