Quand on se retrouve cloitré dans un hôpital à lire tout ce qui vous passe sous les mains, on se retrouve forcement très vite en train de pleurer des larmes de sang sur les bouses offertes par la grand-mère ou la petite-sœur. Vous l'aurez deviné: Concernant Fascination, j'en ai encore les yeux tout rouge.
Croyez moi, après avoir passé quelques centaines de pages à lire que les vampires c'est vraiment trop beau et que ça brille au soleil, on finit par aimer les feux de l'amour, la soupe à 18h, et les blocs opératoires. Surtout les blocs opératoires. Ça purifie.
Le style de l'auteur est immonde et lourd au possible. Elle passe tellement de temps à vanter la beauté d'edward qu'on finit par sauter des lignes pour en arriver aux dialogues, qui sont de toute façon tout aussi vide de contenu.
On sent que Meyer essaye vaguement de faire comprendre au lecteur que le vampire ne sait que choisir entre l'amour et un bon petit casse-croute: C'est raté: A aucun moment on ne ressent qu'il a vraiment envie de croquer sa belle. D'ailleurs, à aucun moment l'auteur n'arrivera à donner vie à ce personnage: Il a l'air tellement concerné par son histoire d'amour qu'on a l'impression d'être en face d'une statue de cire qui essaye de se monter un plan cul.
Edward est très très beau, ça on l'aura compris après la 100eme description de son corps de rêve. Seulement il a aussi le charisme d'une poêle a frire et la repartie de justin bieber.
Quand à l'héroïne, elle donne l'impression d'être une grosse gourdasse emogoth aussi conne que toutes les ados de son age. Le problème, c'est que généralement ils sont quand même attachant, les ados, avec leur hypersensibilité en bois. Prenons buffy par exemple, qui réussissait presque à nous émouvoir parce qu'elle n'était pas dans l'équipe de pom-pom girl du lycée et que c'était vraiment trop la honte.
Dans twilight, rien de tout ça. Les problèmes de l'héroïne sont juste vraiment lourd, et on s'en fout vraiment beaucoup. Rien dans l'histoire n'est creusé. On survole tout, et on sent que l'auteur ne sait même pas quoi écrire pour remplir son vide littéraire. En finissant le livre, c'est à peine si on se rappelle le nom de la meilleure amie de bella. C'est dire si on se sent concerné.
Putain mais quelle merde.