L'indignation ne doit pas mener à la résignation mais à l'engagement !
"Je vous souhaite à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux. Quand quelque chose vous indigne, comme j'ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint ce courant de l'Histoire et le grand courant de l'histoire doit se poursuivre grâce à chacun. Et ce courant va vers plus de justice, plus de liberté. Ces droits, dont la déclaration universelle a rédigé le programme en 1948, sont universels. Si vous rencontrez quelqu'un qui n'en bénéficie pas, plaignez-le, aidez-le à les conquérir."
Peut-être trop utopique ce Hessel, on se sent souvent dépassé, et résigné. Quand on regarde dans le rétroviseur et qu'on voit ce qui s'est passé, ce qui a été fait pour la liberté, pour un lendemain meilleur, on se dit peut-être qu'on ne fait pas assez. Le monde a changé, la cause de la rébellion n'est plus si évidente, car ce sont devenues des causes, multiples et contradictoires. Qui, quand certains en attendent le fin, d'autres en espèrent le prolongement. Les attentes ne sont plus les mêmes, l'individualisme a eu raison de nos idéaux, et dans le tourbillon de la lassitude s'est installé une société à béquilles dont on ne fait que constater les conséquences entre deux verres de vin, autours des repas.
La responsabilité n'est pas une contrainte, c'est une liberté. Notre liberté.
Et que la flamme de l'espoir luit toujours en chacun de nous afin d'éclairer les phases les plus sombres de notre époque.
Ce livre, c'est de l'espoir. Peut-être un peu facile, sans doute un peu naïf. Mais jamais inutile.